Algérie

5 ministres sur le départ


5 ministres sur le départ
Un remaniement ministériel serait sur le point d'être effectué. Même si aucune source officielle ne le confirme, on suppute sur le départ de 5 ministres dès la rentrée. Ouyahia et Belkhadem seraient concernés.Un remaniement ministériel serait sur le point d'être effectué. Même si aucune source officielle ne le confirme, on suppute sur le départ de 5 ministres dès la rentrée. Ouyahia et Belkhadem seraient concernés.Un changement sera donc effectué par le Premier ministre où plusieurs sources relayent l'information depuis quelques jours. A commencer par Tayeb Belaïz, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui est partant. On invoque une raison de santé suite à une intervention chirurgicale. Mais l'autre raison est liée vraisemblablement à l'échec dans la gestion du conflit de Ghardaïa qui a pris une fâcheuse tournure ces derniers jours.En bon magistrat, le ministre Belaïz a laissé transparaître depuis la résurgence des violences dans la vallée du M'Zab une incapacité dans l'apaisement des tensions entre les parties rivales. Mais ce reproche est loin de constituer le tout. Belaïz, qui a pris ses fonctions au lendemain de l'élection présidentielle, était confiant pour un poste délicat dans une pareille conjoncture.Homme discret et discipliné, Tayeb Belaïz devait entamer plusieurs dossiers dont le nouveau découpage administratif des wilayas, la réforme de l'état civil et la sécurité intérieure étaient l'essentiel de son agenda.Son remplacement était évident suite à sa défection dans la gestion de ces programmes. Mais le moins que l'on puisse espérer c'est le départ du ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, dont on dit qu'il serait en désaccord avec le Premier ministre. Des spéculations vont jusqu'à affirmer que la gestion de Sonatrach avec une baisse de sa production pétrolière serait l'argument valable pour son éjection.Mais au-delà de cette question, Yousfi n'a pas affiché une adversité déclarée face au chef de l'exécutif. En bon technocrate, il se concentrait sur le projet de gaz de schiste qu'il affectionnait.Il devait en somme se débarrasser de « l'héritage de Khelil » en diminuant les dépenses inutiles et les projets «somptueux » d'un secteur qui constitue la principale rentrée de devises pour le pays. Aucun nom pour l'heure n'a été suggéré pour son remplacement. Quant à Abdelwahab Nouri, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, son éviction était attendue. Son accession à un ministère de grande envergure n'a pas laissé une bonne visibilité depuis son installation.Aux antipodes de la communication, l'actuel ministre n'a pas séduit, se contentant d'expédier ce qu'a laissé son prédécesseur. Sur le front politique, on invoque le départ de Belkhadem dont on veut qu'il ne soit plus ministre conseiller. Belkhadem, qui veut à tout prix s'emparer du FLN, nourrit depuis longtemps une ambition pour la présidentielle.Il est depuis la dernière élection isolé et sans voix même si son «réseau» reste intact. A contrario, Ahmed Ouyahia va perdre son statut de ministre d'Etat mais non son poste de directeur de cabinet à la Présidence. Son atout est qu'il ne rechigne pas à la tâche surtout au moment où le Président lui a confié la gestion du dossier de la révision constitutionnelle. Une mission délicate pour un homme rompu au jeu du sérail et des retournements de situation.Un changement sera donc effectué par le Premier ministre où plusieurs sources relayent l'information depuis quelques jours. A commencer par Tayeb Belaïz, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui est partant. On invoque une raison de santé suite à une intervention chirurgicale. Mais l'autre raison est liée vraisemblablement à l'échec dans la gestion du conflit de Ghardaïa qui a pris une fâcheuse tournure ces derniers jours.En bon magistrat, le ministre Belaïz a laissé transparaître depuis la résurgence des violences dans la vallée du M'Zab une incapacité dans l'apaisement des tensions entre les parties rivales. Mais ce reproche est loin de constituer le tout. Belaïz, qui a pris ses fonctions au lendemain de l'élection présidentielle, était confiant pour un poste délicat dans une pareille conjoncture.Homme discret et discipliné, Tayeb Belaïz devait entamer plusieurs dossiers dont le nouveau découpage administratif des wilayas, la réforme de l'état civil et la sécurité intérieure étaient l'essentiel de son agenda.Son remplacement était évident suite à sa défection dans la gestion de ces programmes. Mais le moins que l'on puisse espérer c'est le départ du ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, dont on dit qu'il serait en désaccord avec le Premier ministre. Des spéculations vont jusqu'à affirmer que la gestion de Sonatrach avec une baisse de sa production pétrolière serait l'argument valable pour son éjection.Mais au-delà de cette question, Yousfi n'a pas affiché une adversité déclarée face au chef de l'exécutif. En bon technocrate, il se concentrait sur le projet de gaz de schiste qu'il affectionnait.Il devait en somme se débarrasser de « l'héritage de Khelil » en diminuant les dépenses inutiles et les projets «somptueux » d'un secteur qui constitue la principale rentrée de devises pour le pays. Aucun nom pour l'heure n'a été suggéré pour son remplacement. Quant à Abdelwahab Nouri, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, son éviction était attendue. Son accession à un ministère de grande envergure n'a pas laissé une bonne visibilité depuis son installation.Aux antipodes de la communication, l'actuel ministre n'a pas séduit, se contentant d'expédier ce qu'a laissé son prédécesseur. Sur le front politique, on invoque le départ de Belkhadem dont on veut qu'il ne soit plus ministre conseiller. Belkhadem, qui veut à tout prix s'emparer du FLN, nourrit depuis longtemps une ambition pour la présidentielle.Il est depuis la dernière élection isolé et sans voix même si son «réseau» reste intact. A contrario, Ahmed Ouyahia va perdre son statut de ministre d'Etat mais non son poste de directeur de cabinet à la Présidence. Son atout est qu'il ne rechigne pas à la tâche surtout au moment où le Président lui a confié la gestion du dossier de la révision constitutionnelle. Une mission délicate pour un homme rompu au jeu du sérail et des retournements de situation.


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