Les différents services dépendant de la Sûreté de wilaya de Blida ont traité, durant l'année en cours, 5 363 affaires et arrêté 6 717 personnes dont 1 155 ont été placées sous mandat de dépôt.Ce sont les affaires inhérentes aux atteintes des personnes qui ont connu le plus grand nombre de cas traités avec 2 641 personnes arrêtées dont 193 ont été écrouées et 2 297 ont bénéficié du contrôle judiciaire.
Les affaires d'homicide volontaire sont au nombre de quatre impliquant 11 personnes dont 8 ont été placées sous mandat de dépôt et 3 sous contrôle judiciaire.
Par ailleurs, 12 affaires de tentatives de meurtre ont été solutionnées et 17 personnes ont été appréhendées dont 15 écrouées.
Les coups et blessures volontaires inquiètent à Blida puisque les policiers ont traité 1671 affaires avec 2 033 personnes arrêtées dont 147 ont été emprisonnées. Un phénomène récurrent qui continue à inquiéter les citoyens.
Pour les atteintes aux biens des personnes, il a été également constaté un nombre important d'affaires et l'arrestation de 1 453 personnes dont 326 ont été placées sous mandat de dépôt. Durant l'année 2018, les policiers ont traité également les affaires liées au vol qualifié avec 242 affaires et l'arrestation de 406 personnes.
Par ailleurs, 15 affaires de kidnapping ont été solutionnées et ont vu l'implication de 24 personnes dont 17 ont été écrouées et 6 placées sous contrôle judiciaire.
Enfin, la création de lieu de débauche n'est pas en reste dans les affaires traitées par la police avec 11 cas impliquant 28 personnes.
Tout comme l'atteinte à la pudeur avec 29 personnes écrouées et 17 mises sous contrôle judiciaire.
M. B.
Deux familles menacées d'être jetées à la rue implorent le wali
Deux familles pauvres, l'une dans le quartier dit Sidi Yacoub, en plein centre de Blida, et l'autre au quartier Bendjelloul à Béni Tamou, à 10 kilomètres au nord du chef-lieu de wilaya, s'en remettent au wali le suppliant de leur éviter de se retrouver dans la rue avec leur progéniture, sachant qu'elles ont déposé des demandes de logements depuis le début des années 1980.
Ces familles qui sont menacées aujourd'hui d'expulsion des logements qu'elles ont loués depuis des dizaines d'années, n'ont pas, en raison de leur dénuement, les moyens de se permettre la location d'appartements. Si la famille de Sidi Yacoub vit quotidiennement dans la menace d'effondrement de leur habitat loué puisque une partie a déjà fait l'objet d'écroulement et a sérieusement blessé le père de 70 ans, elle ne sait plus aujourd'hui à quel saint se vouer alors qu'elle attend depuis 30 ans de bénéficier d'un logement social.
Le comble, c'est que le mari et sa femme se sont fait signifier par l'administration locale qu'ils n'ont pas besoin de logement étant donné qu'ils sont proches de la mort. Pour le cas de la famille de Béni Tamou, la mère de famille, une quinquagénaire, souffre de cancer. N'empêche qu'elle est menacée d'expulsion d'un logement qu'elle occupe en location depuis des années d'où sa sollicitation du wali d'intervenir pour son cas aux fins d'en bénéficier dans le cadre de la distribution de logements sociaux pour lesquels elle a déposé un dossier depuis le début des années 1980.
M. B.
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Posté Le : 31/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Belarbi
Source : www.lesoirdalgerie.com