Algérie

5 000 projets inscrits en 2017



La nouvelle loi sur l'investissement s'est révélée bénéfique pour le paysLe montant global des projets industriels enregistrés se chiffre à 1 103 milliards DA (l'équivalent de 10 milliards de dollars), devant générer 103 609 emplois.
C'est toujours dans le secteur de l'industrie que le nombre de projets d'investissement est le plus élevé par rapport à d'autres secteurs d'activités. Et pour preuve: en 2017 sur 5057 projets d'investissement enregistrés auprès de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), 2564 projets relèvent du secteur industriel, soit 51% de la totalité des projets. Autre particularité des projets industriels enregistrés: ils sont 412 sur un total de 719 grands projets soit 57% pour un montant de 840,4 milliards (mds) DA et devant générer 51 479 emplois. Toujours à propos de ces grands projets, le directeur-général de l'Andi, Abdelkrim Mansouri, rapporte dans un entretien accordé à l'APS, que ceux -ci ont enregistré une progression de 9% en 2017 par rapport à 2016 en termes, respectivement, de nombre (719 projets contre 659 en 2016), de montant (1.456,2 mds DA contre 1295,6 mds DA et d'emplois (86 004 postes contre 68948). Le responsable de l'Andi précise par ailleurs que les 719 grands projets représentent à eux seuls 76% de la valeur totale des investissements avec un montant de 1456,2 65 mds DA et 51% du nombre total d'emplois (86004 postes). Autre détail inhérent à ces grands projets, ils représentent les plus grandes parts des niveaux d'investissement en termes de montant d'emplois inscrits en 2017, sont le fait des grands projets dont le montant est égal ou supérieur à 500 millions DA.
Le responsable de l'agence fait par ailleurs observer une évolution relativement stationnaire des projets d'investissement enregistrés en 2017 par rapport à l'année 2016 notamment en termes de montant (+4%) et d'emplois(+2%) ainsi qu'une régression du nombre de projets, soit une baisse de 30% dûe principalement à l'orientation sélective du système incitatif introduit par le nouveau Code des investissements. A propos de la baisse de projets en 2017 par rapport à 2016, il l'explique, d'après lui, par le fait que certaines filières d'activités, éligibles auparavant aux avantages de l'Andi, ne l'étaient plus en 2017 en raison de leur saturation à l'instar de quelques activités de service sans grande valeur ajoutée pour l'économie nationale, du transport, des briqueteries ou des usines de production de boissons. Il souligne, d'autre part, que l'année 2017 a été celle de la mise en oeuvre de la nouvelle loi sur l'investissement qui accorde une importance particulière aux projets créateurs de richesses et d'emplois dans des secteurs comme l'industrie, l'agriculture et le tourisme. Concernant les tendances par région, il est constaté des parts appréciables des investissements dans les Hauts-Plateaux (25%) et le Sud du pays (14%), bien que les régions du Nord restent à plus forte concentration économique et industrielle (61%).
Investissements mixtes
En termes de projets d'investissement enregistrés dans le cadre de partenariats entre opérateurs nationaux et étrangers là aussi le secteur de l'industrie se taille la part du lion. En effet, selon Mansouri, sur 116 projets enregistrés dans ce cadre, 85 relèvent du secteur industriel représentant ainsi 87% du montant global des investissements mixtes et 71% en nombre d'emplois prévus par ces investissements.
Toujours selon cette même source, le total des investissements mixtes sont d'un montant de 271 mds DA (l'équivalent de plus de 2 milliards de dollars) et générant 14 525 emplois. Ces projets d'investissements proviennent essentiellement d'Europe, de pays arabes et d'Asie.
«Il importe de noter que notre pays, malgré la persistance de la conjoncture de crise financière mondiale, reste toujours attractif vis-à-vis des investisseurs étrangers comme le montrent les résultats de ce bilan des investissements enregistrés en 2017, ainsi qu'à travers le regain d'intérêt de nombreuses délégations étrangères en visite de prospection d'affaires durant l'année 2017 en Algérie», souligne Mansouri. De surcroît, fait-il valoir, le bilan des investissements, au titre de l'année 2017 laquelle a marqué l'avènement du nouveau Code d'investissements institué par la loi d'août 2016 relative à la promotion de l'investissement, s'est traduit par «les résultats qualitatifs des investissements enregistrés, la tendance récurrente prononcée de la prépondérance du secteur industriel, l'émergence de certains secteurs vitaux pour l'économie nationale, notamment le tourisme et la santé où la progression des investissements y est nettement ascendante». Plus encore, soutient-il, il s'agit aussi de «l'importance et de la progression des grands projets qui sont également concentrés dans le secteur industriel, la contribution conséquente des investissements impliquant des étrangers, lesquels sont polarisés majoritairement dans l'industrie et la prédominance des projets de type création». Dans ce sens, il considère que ces tendances traduisent les effets des réformes engagées et l'orientation des investissements en adéquation aux choix stratégiques et les objectifs tracés par l'Etat. En d'autres termes, la nouvelle loi sur l'investissement s'est révélée bénéfique pour le pays, dans sa quête de relancer son économie et la diversifier.


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