Algérie

5.000 policiers mobilisés pour la visite de Hollande Dispositif sécuritaire renforcé à Alger



5.000 policiers mobilisés pour la visite de Hollande                                    Dispositif sécuritaire renforcé à Alger
Pas moins de 5.000 policiers ont été mobilisés durant la visite officielle de mercredi à jeudi passés qu'avait effectuée le président français, François Hollande, à Alger, selon une source sécuritaire.
Durant les journées du mercredi et jeudi passés, quelques 5.000 policiers ont été mobilisés dans la capitale à l'occasion de la visite officielle du président français à Alger. Un dispositif sécuritaire draconien installé par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) appuyé par la SWA (sûreté de wilaya d'Alger), qui a vu la participation de plusieurs patrouilles mobiles équipées du système LAPI (Lecteur automatique de plaques d'immatriculations), pour passer au crible les rues d'Alger à la recherche d'éventuels véhicules et individus suspects. Un dispositif sécuritaire renforcé par la mise en place de plusieurs brigades prêtes à intervenir, en cas d'un mauvais scénario. Ajouter à cela, la DGSN avait mobilisé, aussi, durant la visite de Hollande, des hélicoptères afin de surveiller, depuis le ciel, les rues de la capitale. A Alger-Centre, des centaines de policiers ont été placés afin de sécuriser le passage qui avait été emprunté par les deux présidents, algérien et français. Certes, la mission des policiers a été difficile à exécuter, d'autant que de nombreuses foules étaient présentes avant l'arrivée des deux présidents. En parallèle, les policiers étaient occupés à surveiller les alentours, avec des moyens hautement technologiques, entre autres, le LAPI, le PDA et les caméras de télésurveillance, explique notre source. En plus de cette présence ultra-musclée des policiers, d'autres de leurs collègues étaient équipés d'un système de détection d'explosifs, le "Fennec 3", construit par l'armée algérienne. Le but de son utilisation est de localiser d'éventuels véhicules bourrés de matières explosives, cela sans oublier des personnes suspectes qui peuvent porter des ceintures explosives afin de les faire exploser devant leurs cibles, comme ce fut le cas le 6 septembre 2007, lors de la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à Batna. Ce jour-là, le kamikaze d'Al Qaïda avait actionné son système explosif en tuant dix personnes. Ce genre d'attentat suicide n'est jamais écarté et c'est la raison pour laquelle les policiers se sont montrés, lors de la visite du président français à Alger, très vigilants. Et pour éviter d'éventuels embouteillages sur les routes, les éléments de la police ont décidé de fermer quelques stations de voyageurs, situées au c'ur d'Alger, comme c'était le cas de Tafourah. Ici, la station urbaine a été complètement fermée, mercredi passé, obligeant ainsi les usagers à prendre un autre transport pour arriver à leurs destinations. Du côté des boulevards Didouche Mourad et Amirouche, la présence des policiers a été fortement visible. Tous les trois mètres de distance, un policier est mobilisé pour veiller à la sécurité et des citoyens et des lieux. Un peu plus loin de là, cette fois à El Biar, quartier résidentiel où la Résidence française est implantée, ici, un dispositif sécuritaire impressionnant a été installé par la DGSN. Cela fait des années que les habitants d'El Biar n'ont pas vu une telle présence des policiers dans leur commune. Sécurité oblige, car le président français et la délégation qui l'accompagne vont accoster, durant leur escale, à la Résidence de Saint-Raphaël à El Biar. Par ailleurs, les caméras de télésurveillance, déjà installées par la DGSN voilà des années, ont été passées au peigne fin par la salle des opérations. L'enjeu est de taille car la sécurité des citoyens et des officiels est en jeu. Tout est surveillé à la loupe y compris la circulation des personnes et des véhicules. Chaque véhicule suspect repéré par la Salle des opérations sera très vite signalé aux policiers présents sur le terrain, alors que l'intervention devait être faite par la brigade mobile la plus proche du lieu signalé.
Pas moins de 5.000 policiers ont été mobilisés durant la visite officielle de mercredi à jeudi passés qu'avait effectuée le président français, François Hollande, à Alger, selon une source sécuritaire.
Durant les journées du mercredi et jeudi passés, quelques 5.000 policiers ont été mobilisés dans la capitale à l'occasion de la visite officielle du président français à Alger. Un dispositif sécuritaire draconien installé par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) appuyé par la SWA (sûreté de wilaya d'Alger), qui a vu la participation de plusieurs patrouilles mobiles équipées du système LAPI (Lecteur automatique de plaques d'immatriculations), pour passer au crible les rues d'Alger à la recherche d'éventuels véhicules et individus suspects. Un dispositif sécuritaire renforcé par la mise en place de plusieurs brigades prêtes à intervenir, en cas d'un mauvais scénario. Ajouter à cela, la DGSN avait mobilisé, aussi, durant la visite de Hollande, des hélicoptères afin de surveiller, depuis le ciel, les rues de la capitale. A Alger-Centre, des centaines de policiers ont été placés afin de sécuriser le passage qui avait été emprunté par les deux présidents, algérien et français. Certes, la mission des policiers a été difficile à exécuter, d'autant que de nombreuses foules étaient présentes avant l'arrivée des deux présidents. En parallèle, les policiers étaient occupés à surveiller les alentours, avec des moyens hautement technologiques, entre autres, le LAPI, le PDA et les caméras de télésurveillance, explique notre source. En plus de cette présence ultra-musclée des policiers, d'autres de leurs collègues étaient équipés d'un système de détection d'explosifs, le "Fennec 3", construit par l'armée algérienne. Le but de son utilisation est de localiser d'éventuels véhicules bourrés de matières explosives, cela sans oublier des personnes suspectes qui peuvent porter des ceintures explosives afin de les faire exploser devant leurs cibles, comme ce fut le cas le 6 septembre 2007, lors de la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à Batna. Ce jour-là, le kamikaze d'Al Qaïda avait actionné son système explosif en tuant dix personnes. Ce genre d'attentat suicide n'est jamais écarté et c'est la raison pour laquelle les policiers se sont montrés, lors de la visite du président français à Alger, très vigilants. Et pour éviter d'éventuels embouteillages sur les routes, les éléments de la police ont décidé de fermer quelques stations de voyageurs, situées au c'ur d'Alger, comme c'était le cas de Tafourah. Ici, la station urbaine a été complètement fermée, mercredi passé, obligeant ainsi les usagers à prendre un autre transport pour arriver à leurs destinations. Du côté des boulevards Didouche Mourad et Amirouche, la présence des policiers a été fortement visible. Tous les trois mètres de distance, un policier est mobilisé pour veiller à la sécurité et des citoyens et des lieux. Un peu plus loin de là, cette fois à El Biar, quartier résidentiel où la Résidence française est implantée, ici, un dispositif sécuritaire impressionnant a été installé par la DGSN. Cela fait des années que les habitants d'El Biar n'ont pas vu une telle présence des policiers dans leur commune. Sécurité oblige, car le président français et la délégation qui l'accompagne vont accoster, durant leur escale, à la Résidence de Saint-Raphaël à El Biar. Par ailleurs, les caméras de télésurveillance, déjà installées par la DGSN voilà des années, ont été passées au peigne fin par la salle des opérations. L'enjeu est de taille car la sécurité des citoyens et des officiels est en jeu. Tout est surveillé à la loupe y compris la circulation des personnes et des véhicules. Chaque véhicule suspect repéré par la Salle des opérations sera très vite signalé aux policiers présents sur le terrain, alors que l'intervention devait être faite par la brigade mobile la plus proche du lieu signalé.


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