Algérie

5 000 absences des enseignants par mois



5 000 absences des enseignants par mois
Le directeur de l'éducation nationale de la wilaya de Djelfa semble être incapable de gérer la situation qui gangrène son secteur.Il y aura des absents des classes tant qu'il n'y aura pas de bons gestionnaires désignés par la tutelle, bien que ses prédécesseurs ont réalisé d'énormes avancées suite à des efforts colossaux pour redresser la situation et mettre Djelfa à niveau du nécessaire et non du reste des autres wilayas. Alors que dire lorsque le directeur annonce au wali sans en rougir que les absences des enseignants ont atteint la barre des 5000 par mois et qu'il tentait d'expliquer la situation, voulant peut-être dire qu'il ne peut pas appliquer la loi. Donc, c'est au-dessus de ses capacités de gestion. Si non comment expliquer la situation suivante : à Zaâfrane, daïra d'Hassi Bahbah lors d'une visite du wali d'un établissement scolaire, ce dernier a appris de la part du DEN de Djelfa qu'il a été enregistré 95 enseignants en absence et que seuls 36 sont en congé de maladie. Le reste des absents sont en situation irrégulière, soit sans excuse admissible. Le wali répondit: «Je commence à comprendre pourquoi l'éducation est dans une telle situation.» Il donne l'ordre au directeur de wilaya d'agir rapidement et promptement en appliquant la loi. Ce dernier acquiesça à l'ordre du wali pour appliquer des mesures coercitives, sauf qu'il annonce au premier responsable de la wilaya qu'il y a des problèmes que vivent les enseignants dont le transport entre autre. Ainsi donc, c'est son indécision, probablement par populisme, qui fait que les décisions qui devaient être prises par le directeur de l'éducation sont instruites par le wali, ainsi il s'en est lavé les mains aux yeux des enseignants qui peuvent désormais s'absenter. Est-ce pour faire passer le message aux enseignants indélicats que la décision n'est pas la sienne et que c'est le wali qui l'a prise' Est-ce-que l'Etat désigne le directeur de l'éducation pour veiller à l'éducation des élèves ou bien pour veiller à ce que les enseignants qui s'absentent ne soient pas punis' Tout semble confirmer la deuxième mauvaise hypothèse au vu des dernières décisions. Le wali était hors de lui, et heureux en même temps, parce qu'il vient de mettre le doigt sur les vraies causes qui rongent le système de l'éducation à Djelfa. A cet effet, il fera savoir qu'il demandera au ministre de l'Education nationale de dépêcher une commission pour l'étude de l'absentéisme dans la wilaya de Djelfa. Ceux qui respectent la loi ne sont pas soutenus par le directeur de l'académie. C'est le cas de ce directeur du CEM du 18-Février de Djelfa ville pour avoir été strict avec ses subordonnés, il vient d'être muté d'office vers un autre établissement non encore désigné. La commission de discipline, présidée par le DEN, a tranché en sa défaveur. Qu'importe le taux d'échec des élèves pour lui Une partie des enseignants a entraîné de force le reste de leurs collègues dans la spirale d'une grève illimitée. Ce qui a fait que les élèves du CEM du 18-Février ne réussissent pas à leurs examens pour les classes d'examen et ceux des classes inférieures sont mal préparés pour les classes supérieures. Selon les résultats de la commission de discipline, les enseignants sont acquittés et le directeur est condamné à une mutation d'office. Voilà pourquoi les enseignants indélicats vont continuer de s'absenter et les directeurs vont continuer à fermer les yeux et resteront les bras liés. Le DEN de la wilaya de Djelfa l'a voulu ainsi. Le wali outré, a ordonne au DEN de pénaliser les absents. Depuis la visite de Hassi Bahbah où la décision fut prise par le wali en prenant à témoins la société civile, rien n'a été fait jusqu'à présent. Bien au contraire, la décision de la mutation d'office du directeur du CEM du 18-Février, contre toute attente pour certains, a été prise. C'est la seule décision en contre ordre qui a été prise par le DEN de Djelfa. Ce qui n'étonnera personne. Les observateurs avertis s'attendaient à une telle décision, du moment que le directeur de l'éducation nationale de la wilaya de Djelfa était en contact permanent avec le surveillant général du dit CEM, lequel a été traduit devant la justice pour vol et condamné. Ce ne sont que quelques exemples qui ne sont pas favorables au maintien du directeur de l'Education nationale actuel en poste, car Djelfa semble pour tous les députés que nous avions contacté et les citoyens, est plus grande que lui. La commission dépêchée par le ministre sous haute pression et tentations ' La commission dépêchée par le ministre de l'Education nationale est arrivée à Djelfa et était attendue de pieds fermes. Apparemment les premiers jours, les membres de cette commission n'ont pas quitté la direction de wilaya de l'éducation nationale. Ont-ils été invités à goûter au méchoui comme leurs prédécesseurs missionnaires' Ou bien ont-ils préféré «yedouhoum drahem»' C'est ce que disent les mauvaises langues. Pourtant, lorsque on fait l'analyse des résultats, avec 44% de réussite, on doit déduire qu'il y a 56% d'échecs. Ne faudrait-il pas poser cette question aux procureurs de la république qui, contre leur gré, voient passer devant eux des dizaines sinon des centaines des exclus du système éducatif ' Si pour les «fermés» on n'a rien à dire, mais pour le reste, c'est-à-dire la majorité, ce sont les absences des enseignants qui en sont responsable devant Dieu et les hommes ' La commission d'affectation est responsable des absences, et le directeur signe ses PV. L'une des causes principales des absences, ce sont les affectations des enseignants puisque chaque fin d'année, cette commission se réunit pour étudier le plan de répartitions. Comme dit le dicton : «toutes les juments sont belles et les plus proches sont les meilleurs»; les copains et les amis d'abord sont avantagés. Ceux qui optent pour la concussion, parait-il sont mieux avantagés que les parents et proches, alors les jeunes et nouveaux recrutés, et surtout les femmes et lesplus jeunes qui n'ont pas de moyen ou s'abstiennent de faire prévaloir «d'autres arguments». Le mal est profond et ronge le secteur de l'éducation nationale à Djelfa.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)