Algérie

4ème Forum international de la finance : L'expérience suisse en débat à Alger


Banquiers, assureurs et financiers se sont retrouvés, hier, à l'hôtel El Aurassi pour le quatrième Forum international de la finance, un événement parrainé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Créé par le «Forum des compétences algériennes en Suisse», l'événement, qui est à sa quatrième édition, a vu la participation de plusieurs experts nationaux et étrangers, avec cependant l'absence remarquée des banques étrangères implantées en Algérie qui n'ont pas assisté au forum, qualifié hier par le président de la Chambre de commerce Suisse-Algérie de «plate-forme» de discussion entre les deux pays en ce qui concerne les finances. «L'Algérie compte beaucoup pour la Suisse», a déclaré l'ancien conseiller fédéral et ex-président de la Confédération suisse, M. Joseph Deiss, qui a présenté une communication sur «les forces de l'économie suisse et de son système financier». «Les pays en voie de développement sont nos partenaires de demain», a-t-il déclaré en rappelant durant près d'une demi-heure toute la «rigueur» et le «sérieux» dont jouit son pays en matière de banques et de finances. «La situation macro-économique de l'Algérie s'apprécie dans une croissance continue et forte du PIB hors hydrocarbures qui est passé de 4,7% en 2005 à 5,6% en 2006 pour atteindre 6,4% en 2007», a déclaré pour sa part le ministre des Finances Karim Djoudi. Ce dernier a ajouté que c'est grâce à cette «forte croissance» que le chômage dans notre pays a été ramené à 11,8% l'année dernière alors qu'il était de 29,24% en 1999. Karim Djoudi soulignera aussi que 80% des richesses hors hydrocarbures sont créées par le secteur privé. «L'action des pouvoirs publics conjugue la gestion des équilibres macro-économiques à des réformes sectorielles structurelles qu'elle soit dans le mode de production, dans la gestion des utilités publiques, mais aussi dans le financement de l'économie avec comme corollaire la réforme financière», a indiqué le ministre des Finances qui ajoute pour ce qui est de la réforme financière qu'un programme d'actions est mis sur pied depuis 2004 et qui est axé sur six objectifs à savoir: «le renforcement de la stabilité et la rentabilité du secteur bancaire», «le renforcement du marché du crédit et la réduction du coût de l'intermédiation», «le développement du crédit immobilier», «la modernisation des systèmes de paiement», «le renforcement des marchés des capitaux» et enfin «la dynamisation du secteur des assurances» avec notamment la bancassurance lancée depuis quelque temps dans notre pays. D'après le ministre, les conditions ainsi que les cadres juridique, technique et institutionnel sont aujourd'hui réunis pour permettre au secteur financier d'activer dans les conditions d'une économie émergente. Il faut noter que le FIF s'étale sur deux journées autour d'un programme de conférences thématiques en matière de fiances, entre les experts algériens et suisses ainsi que des représentants d'entreprises basées notamment à Paris.
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