Algérie

4e session de la commission économique mixte Algéro-Allemande



4e session de la commission économique mixte Algéro-Allemande
Initiée par le chef de l'Etat lors de sa visite en Allemagne en décembre 2010, la Commission économique mixte algéro-allemande se réunit pour une 4e session, depuis hier à Alger, et dont les travaux ne prendront fin qu'aujourd'hui.À l'issue de la première rencontre coprésidée par Amara Benyounès, ministre de l'Industrie, et Stefan Kapferer, secrétaire d'Etat au ministère fédéral de l'Economie et de l'Energie de la République fédérale d'Allemagne, les deux parties ont procédé à la signature d'un procès-verbal de la réunion, qui s'est tenue en séance plénière et a réuni plusieurs experts des deux pays.Lors de la signature du procès-verbal, les deux présidents de la commission ont mis l'accent sur la nécessité de conforter la coopération entre les deux pays, marquée jusque-là par "un esprit de collaboration et d'entente". "L'Allemagne est le 4e fournisseur de l'Algérie", a informé M. Benyounès, rappelant, à l'occasion, "à maintenir" cette cadence dans la coopération avec "un partenaire de choix qui est l'Allemagne", avec, en prime, "l'identification des secteurs éligibles pour les investissements". Le ministre de l'Industrie a évoqué aussi "les efforts" consentis par l'Algérie dans le cadre des investissements publics et leurs parachèvements, en indiquant que la rencontre d'aujourd'hui sera "une occasion aux entrepreneurs des deux pays d'étudier les opportunités de coopération entre eux". De son côté, M. Kapferer a mis en avant l'engagement de son pays "à accompagner le processus de modernisation du tissu industriel algérien", en mettant l'accent sur "la disponibilité des entreprises allemandes à investir en Algérie". Cette volonté manifestée par les Allemands est une suite logique, a-t-il estimé, "des relations excellentes entre les deux pays". Pour les Allemands, l'Algérie présente de grands atouts. Hormis sa situation géographique, car elle est au centre de plusieurs pays qui constituent pour leur part un marché important pour l'Europe, "elle se caractérise par une stabilité politique, économique et financière".Cette stabilité "est importante", a-t-il dit, ajoutant qu'il faut maintenir cette image de l'Algérie "pour convaincre les entreprises allemandes à venir investir". Les coprésidents de la commission ont plaidé pour une coopération qui touchera "la quasi-totalité des secteurs" comme les TIC, la formation professionnelle, la santé, l'énergie et l'industrie. Evoquant le projet Desertec, M. Kapferer a informé qu'il est "au point mort", même si, a-t-il précisé, "les opportunités pour un investissement dans ce domaine existent". Il a aussi ajouté que la réalisation de ce projet est conditionnée pour la mise sur pied d'une infrastructure de réseaux entre l'Algérie et l'Italie, assurant que la production électrique sera commercialisée facilement.Par ailleurs, M. Kapferer a regretté que des lenteurs bureaucratiques bloquent des processus de lancement de projet. Il a fait allusion au projet ferroviaire de Siemens.M. MNomAdresse email




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