Algérie

4e Salon international fournisseurs de produits et services de hassi-messaoud



4e Salon international fournisseurs de produits et services de hassi-messaoud
Les sinistres et les dégâts occasionnés par l'explosion du GNL de Skikda en 2004 ont créé un éveil au sein des dirigeants des entreprises activant dans le secteur de l'énergie pour sécuriser davantage leurs installations.De plus en plus de sociétés algériennes qui activent dans les secteurs de l'énergie et de l'industrie s'intéressent de près aux aspects sécuritaires dans l'exercice de leur métier.Les opérateurs comptent prévenir les dangers économiques que les activités engendrent sur la santé et la sécurité des personnes et des biens. Or, en Algérie, la prévention et la protection contre ces périls majeurs nécessitent un certain nombre de conditions liées à la formation, à l'évaluation et à la maîtrise. Le marché reste encore dépourvu de spécialistes.Un constat qui a motivé deux sociétés privées à se lancer dans ce créneau. EMI Services et Lakélec, versés dans le secteur de l'énergie ont contacté un expert français dénommé Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris). Après deux années de négociations, les trois partenaires sont arrivés à un accord qui a donné lieu à la création d'une société de droit algérien, Ineris Algérie, prévue le mois d'avril prochain. Les deux associés algériens détiennent chacun 30% et le reste, soit 40%, appartient à Ineris France. Kamel Kaïd-Youcef, directeur général de EMI services qui travaille depuis de longues années dans le domaine des hydrocarbures, a ressenti un intérêt au sein des groupes Sonatrach et Sonelgaz quant aux risques industriels qu'encourent leurs installations et la nécessité de protéger ces dernières. "Un tel objectif recommande, toutefois, la mise en place d'un cadre normatif", relève ce responsable lors d'une conférence sur les énergies renouvelables animée en marge du Salon international fournisseurs de produits et services de Hassi-Messaoud. Ineris Algérie va ainsi former des Algériens qu'emploient les entreprises du secteur pétrolier et gazier.Ce personnel va aider Sonatrach et Sonelgaz à établir les bases de normalisation. Cette formation aux normes requises mondialement bénéficie en fait aux prescripteurs de cahiers des charges qui seront établis pour les prochaines installations de sorte à ce que celles-ci ne connaissent pas des dysfonctionnements ou des problèmes de sécurité. jusque-là, les cahiers des charges proposés sont souvent dépassés, compte tenu de l'obsolescence des équipements. "Ineris Algérie va accompagner les ministères de l'Industrie et de l'Environnement pour réglementer toutes les industries dans le pays", indique Farouk Lakli, patron de Lakélec. Si Lakélec est associé passif dans la future société, EMI deviendra le cogérant avec les Français. Par ailleurs, le secteur des assurances joue un rôle primordial dans le traitement des risques industriels, à savoir les préjudices sur les personnes et les matériels. Dans le chiffre d'affaires (CA) de la compagnie algérienne des assurances, Caat, évalué à 15,5 milliards de dinars en 2012, 93% sont réalisés dans les dommages et7% concernent les personnes. Ainsi, les risques industriels dominent le CA de la Caat. L'assurance des incendies et des risques divers (Iard) représente 53% du portefeuille de la compagnie, alors que l'automobile avoisine les 38%. L'évolution du marché national des assurances pour l'exercice 2013, bilan non encore consolidé, indique que le CA avoisinerait les 113 milliards de dinars, soit une croissance de 13%. Celui réalisé par la Caat est d'un montant de 17,7 milliards de dinars, soit une hausse de 15%.B. K.NomAdresse email




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