Composée d’un amalgame de jeunes et de moins jeunes, la formation algérienne aura, ce soir à partir de 18h, un grand défi à relever, celui de tenir en respect son adversaire du jour, la formation roumaine. Cette dernière rêve de renouer avec son passé glorieux, un passé qui l’avait consacrée championne du monde à quatre reprises. Le pari en vaut la chandelle. Un dispositif de sécurité a été mis en place, en vue de contenir le flot des actions adverses, et ce, avec des écrans défensifs successifs. Il s’agit, selon l’entraîneur algérien Salah Bouchekriou, de tuer dans l’œuf les manœuvres d’un adversaire qui puise sa force dans les potentialités offensives dont il dispose. Les coéquipiers de Jurca Rares Lucian, le joueur le plus capé de la Roumanie (122 sélections pour 264 buts), sont bien préparés et décidés à gagner. C’est une bonne équipe, très bonne même. Une équipe très technique avec un entrejeu créatif et une attaque percutante. Cette équipe a néanmoins ses points faibles, notamment au niveau de son compartiment de la défense, une arrière-garde prenable. A nos attaquants d’en profiter. Ils doivent savoir ce qu’ils auront à faire. Adopter une défense haute pour rétrécir les espaces et empêcher l’adversaire de poser son jeu serait la tactique la mieux indiquée. On s’attend, par ailleurs, à voir la formation du coach Sunga Vasile, 44 ans, évoluer avec deux pivots à la fois, ce qui permettrait d’échapper au marquage des arrières. En même temps, ils chercheront à exploiter les espaces pour mener des contres rapides et désarticuler par là même une défense pas trop sûre dans ses interventions. Un double pari que les Roumains sont tenus de relever dans une rencontre à grands enjeux.
C’est donc avec un schéma tactique très prudent et équilibré que les Algériens tenteront de sortir a moindres frais de ce face-à-face, réussir un résultat probant. L’efficacité offensive quelque peu retrouvée lors de leur dernière «sortie», à travers leurs deux fers de lance, Berkous et Berriah, sera-t-elle cette fois aussi au rendez-vous ? «Tout demeure possible», enchaîne l’entraîneur Salah Bouchekriou, pour qui il n’y a pas de quoi se leurrer : «Seule la réalité du parquet prime. La Roumanie est une bonne équipe comme en témoigne sa 7e place au dernier classement établi par la Fédération internationale de handball (IHF). Elle s’est classée à la 3e place à deux reprises, en 1967 en Suède et en 1990 en ex-Tchécoslovaquie. C’est un groupe solide avec des joueurs dont la moyenne d’âge est de 25 ans. C’est certain. Mais, nous aussi, nous avons des arguments à faire valoir. Et nous y tenons», a-t-il souligné. La sélection algérienne, forte de son expérience consommée des grands chocs et également des longs périples à travers le continent, aura à confirmer son statut de club respectable avec à son palmarès des consécrations en coupe continentale. Le parcours demeure encore long. Mais un résultat probant, face à la Roumaine de surcroît, constituera une performance et un bon signe pour la suite
du parcours. Pour rappel, la Roumanie et l’Algérie se sont déjà rencontrées en championnat du monde, au rendez-vous islandais (1995). La rencontre a été remportée par les Roumains(24-22).
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Posté Le : 17/01/2011
Posté par : handballalgerie
Ecrit par : Par Amir Lazaref
Source : www.latribune-online.com