Algérie

4e jour après l'Aïd el-Fitr / CommercesTimide reprise de l'activité



4e jour après l'Aïd el-Fitr / CommercesTimide reprise de l'activité
Ambiance - A Alger au 4e jour de l'Aïd el-Fitr, la capitale était encore une ville presque morte. La plupart des commerces sont fermés.Boutiques, cafés, épiceries, pizzerias... étaient fermés encore ce matin contraignant les citoyens à sillonner les différents quartiers de la capitale pour trouver un café ou une denrée alimentaire ou encore quelque chose à se mettre sous la dent. «Depuis ce matin, mon mari et moi avons sillonné toute la rue Didouche-Mourad pour chercher un coin où s'attabler. En vain», nous confie une dame émigrée, d'un âge certain.
La plupart des pizzerias et des restaurants de la capitale sont clos. Le marché Réda-Houhou n'a pas dérogé à la règle. De loin, cet espace, semble complètement déserté. Hormis quelques commerçants qui ont exposé quelques produits sur leurs étals, tout le reste semble déserté.
D'autres commerces, en revanche, comme les bureaux de tabac, les parfumeries, les pâtisseries, les boulangeries, les pharmacies de la rue Reda-Houhou sont ouverts, a-t-on constaté, lors d'une tournée effectuée ce matin à Alger.
Il s'avère que la boulangerie de cette rue qui attire beaucoup de clients, n'a pas baissé rideau durant les deux jours de l'Aïd. «Le pain n'a pas manqué. Ce produit était disponible puisque nous avons assuré la continuité du service les deux jours de l'Aïd», nous confie, un boulanger. Le café du coin de la rue Hassiba-Ben Bouali a repris son activité ce matin.
Le propriétaire a su saisir cette occasion pour bien grossir sa recette. Femmes et hommes sont venus siroter leur thé ou leur café. «Je ne défends pas les commerçants, mais il faut savoir que la plupart des boulangers, des restaurateurs embauchent des employés qui ne résident pas à Alger.
Du coup, ils ne peuvent ouvrir puisque ces derniers rentrent chez eux pour passer l'Aïd en famille. Un autre commerçant nous dit : «Il ne faut pas en vouloir à celles ou à ceux qui se sont fatigués pendant le mois de ramadan pour assurer un service aux jeûneurs. Ces employés méritent bien de se reposer après des journées trop chargées surtout avec les grandes chaleurs qui ont sévi à Alger.»
Des personnes interrogées sur la question nous disent que «c'est aux autorités concernées de prendre des décisions strictes pour régler ce problème de fermeture à répétition des commerces durant les fêtes religieuses pénalisant grandement les consommateurs».
D'ailleurs, il est important de rappeler que nombre de commerçants des différents quartiers de la capitale et qui devaient assurer la permanence durant ces deux jours fériés n'ont pas respecté leur engagement.
La plupart des citoyens ont été obligés de battre le pavé pour trouver du pain ou du lait. Cette question de fermeture anarchiques durant des jours fériés doit être remise sur la table, commente-t-on.


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