Les résultats du baccalauréat (session juin 2010) ont enregistré un taux
de réussite de 61,23%, contre 53% en 2008, résultat jamais obtenu auparavant.
Le ministère de l'Education considère que c'est là «un résultat d'exception en
comparaison avec les chiffres d'avant la réforme».
La promotion de cette session est
composée de 212.555 admis dont 64,73% de filles et 35,27% de garçons.
Parallèlement à cette évolution quantitative sans précédent, il a été
enregistré une nette amélioration au plan qualitatif avec un record de 49
mentions «excellent» contre seulement trois en 2008, seule année où cette
mention a été décrochée, précise le ministère dans un communiqué. Quant aux
mentions «très bien», «bien» et «assez bien», elles sont respectivement de
5.172 candidats, 23.636 et 63.575. Elles constituent avec la mention
«excellent» un total de 92.432, soit 43,49% de l'ensemble des candidats. Les
résultats du baccalauréat, notamment de 1987 à 1999, indiquaient que les taux
de réussite, en cette période, plafonnaient, dans le meilleur des cas, à 25%
et, dans le pire des cas, à 10,54%, malgré le rachat, enregistrés en 1993,
relève la même source.
Cette «performance», selon le
ministère, tire son essence des «mutations profondes» opérées graduellement à
l'intérieur du système, notamment depuis 2003, année de mise en Å“uvre de la
réforme de l'éducation, décidée par le président de la République, a-t-on
indiqué, ajoutant qu'à l'horizon 2015, il est attendu la formation d'une
génération qui aura suivi entièrement les nouveaux programmes de la réforme, de
la première année primaire à la terminale, avec des objectifs de réussite de
70%. Cette année, note le ministère, des dispositions particulières ont été
prises pour rattraper les cours non enseignés, en raison des perturbations de
novembre 2009 et février 2010. Elles ont porté notamment sur le redéploiement
des vacances de printemps et de l'hiver et sur l'opportunité d'exploiter
exceptionnellement les jours de vacances hebdomadaires de samedi et mardi
après-midi, a-t-on expliqué. Ces dispositions ont porté également sur
l'instauration systématique des cours de soutien à tous les élèves des classes
d'examen et sur un suivi de l'état d'avancement, à l'échelle nationale, de tous
les programmes d'enseignement, sur la base d'un séquentiel des cours dispensés
tout au long de l'année scolaire et à un rythme régulier correspondant aux
capacités de compréhension d'un élève moyen.
Selon le ministère, ces mesures
ont permis à 97% des établissements du secondaire de réaliser les programmes
pédagogiques dans une proportion allant de 80% à 100% et à seulement 3% des
établissements de réaliser les programmes dans une fourchette comprise entre 72
et 80%.
A noter également, selon le
département de Benbouzid, les mesures qui ont permis l'élévation de la
qualification des enseignants consistant en l'exigence de la licence pour
l'accès au poste d'enseignant, quel que soit le cycle, dont 110.000 recrutés et
formés, pour le moyen et le secondaire, de 2001 à ce jour. De même, un vaste
programme décennal de formation en cours d'emploi a été mis en Å“uvre afin de
hisser, au niveau de la licence, près de 210.000 enseignants.
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Posté Le : 06/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Synthèse: M Mazari
Source : www.lequotidien-oran.com