Algérie

48 communes touchées à Médéa


La pandémie de coronavirus n'épargne plus que quelques contrées, se propageant chaque jour un peu plus au sein de la population dont le nombre de personnes infectées ne cesse d'augmenter, en dépit des campagnes de sensibilisation et de restriction de la mobilité imposée par les pouvoirs publics.Elles sont 48 communes, soit 75% sur l'ensemble des communes de la wilaya de Médéa, qui sont touchées par la pandémie, sévissant en grande partie dans les grandes agglomérations où des clusters sont recensés par les services de la santé, selon les déclarations du directeur de la santé et de la population, Mohamed Chagouri, à l'occasion de la campagne de sensibilisation lancée la semaine passée par l'administration de la wilaya. Craignant une recrudescence du nombre de cas de contaminations par le coronavirus, le même responsable indiquera que la situation est encore maîtrisée mais que la vigilance doit rester de mise par l'observation stricte des mesures de protection édictées par les pouvoirs sanitaires. Le bilan du nombre d'infections ayant dépassé allègrement la barre des 500 cas répartis à travers 48 communes sur 64, les services de la santé de wilaya ont mis en application la stratégie de soins de la tutelle et opté pour l'hospitalisation au domicile du malade.
L'on annoncera que pour faire face à une hausse de l'épidémie, il a été décidé la mise à disposition de la grande salle du restaurant de la faculté de droit, située non loin de l'hôpital de Médéa, pour servir de structure de suivi et de dépistage des cas de contamination par le virus corona. S'exprimant à son tour, le médecin-chef du SAMU de l'EPH de Médéa, Fatiha Lamouri, a lancé un appel de détresse en direction de la population pour soutenir le moral des soignants et stopper la chaîne des contaminations et afin que cessent les critiques et les commentaires négatifs qui influent sur le moral du staff soignant :
"Nous voulons retrouver une vie normale.
Nous avons perdu des proches et nous n'avons pas pu assister à leur enterrement.
Nous avons vécu plusieurs semaines de surmenage, nos équipes sont épuisées, nous avons besoin de repos."
M. EL BEY