450 psychologues pour la prise en charge des policiers

Quelque 450 psychologues cliniciens veillent au suivi des policiers à travers les 48 wilayas du pays, a déclaré, hier, le directeur des ressources humaines (DRH) de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), le contrôleur Mohamed Berkouk, en marge d'un séminaire sur la prise en charge psychologique dans les rangs de la police.Le DRH a précisé que le psychologue a un rôle aussi bien dans le recrutement, le suivi et la prise en charge des policiers stagiaires que ceux en exercice, ajoutant que la prise en charge psychologique est élargie aux familles des policiers à travers les cellules d'écoute.Pour le DRH, le clinicien participe et aide à la prise de décision par les responsables locaux de police, dans certains cas, à l'exemple de l'orientation vers des postes aménagés. Le policier est-il soumis obligatoirement à un suivi psychique ' « C'est à la demande du policier lui-même, mais aussi du directeur ou responsable direct », a-t-il précisé. A une question sur les cas de suicide dans les rangs de la police, le DRH a affirmé que la situation « n'est pas alarmante ». Les services de police ont enregistré 9 cas en 2015. « Les motifs n'ont aucun lien avec l'aspect professionnel », a-t-il relevé. Selon lui, la révision du statut particulier et les mesures prises par le DGSN ont largement contribué à l'amélioration de la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires de la police. De son côté, le directeur de la santé, de l'action sociale et des sports de la DGSN, le contrôleur Aboubakr Abou Ahmed, a signalé qu'il n'a été enregistré aucun cas de détresse en 2015 dans les rangs de la police. « La couverture psychologique est estimée à 98% et la prise en charge psychologique repose essentiellement sur la promotion de la santé psychique du policier, qui bénéficie d'orientations, de suivi et de prestations pour faire face à la pression, à l'effort physique et mental, au surmenage et aux risques lors de l'exercice de ses missions », a-t-il expliqué. Pour sa part, l'inspecteur général de la police, Mohamed Tahar Hachichi, représentant du DGSN, le général-major Abdelghani Hamel, a mis l'accent sur la politique du commandement de la police qui accorde un intérêt particulier à la ressource humaine « qui constitue le pilier de l'institution ».