45 harraga arrêtés depuis début 2011 Tentatives d'émigration clandestine

Il semblerait que ce qu'on appelle communément «les voyages de la mort», autrement dit les tentatives d'émigration clandestine, ont nettement régressé, durant l'année 2011.
C'est tout au moins ce que démontrent les chiffres avancés par les services concernés où l'on parle de seulement 45 harraga arrêtés depuis le début de l'année en cours. Un chiffre qui, bien entendu, ne comptabilise pas les tentatives à l'émigration réussites puisque l'on n'a pas idée du nombre des personnes parvenues à rejoindre les côtes des villes européennes de la Méditerranée sans se faire épingler par les gardes-côtes. Ceci dit, les spécialistes de ce phénomène social ont attribué cette régression des candidats à l'émigration clandestine à plusieurs facteurs économiques et sociaux dont la crise économique qui a frappé plusieurs pays de l'Europe, la série de chute de régimes dans les pays arabes et, surtout, le renforcement de la sécurité sur toutes les frontières terrestres et maritimes du pays, de nuit comme de jour.
On cite, également, l'amélioration du statut socioprofessionnel de la population, à travers des programmes de relogement, de création de postes d'emploi et de développement local, qui ont contribué à freiner des intentions de quitter le pays vers d'autres horizons. Mais cela reste insuffisant pour dissuader des jeunes et moins jeunes désespérés de la vie dans leurs propre pays et rêveurs du paradis d'outremer.