45 000 estivants déjà
Selon les statistiques établies par les services de la Protection civile, 45 000 estivants ont fréquenté vendredi dernier les différentes plages de la corniche de Annaba. La plupart des 17 plages autorisées à la baignade ont été particulièrement ciblées par les estivants. Les plages de Sidi Salem dans la commune d?El Bouni (Annaba) et d?El Batah dans la commune Echat (El Tarf) ont connu une grande animation durant la même journée. A la plage de Djenane El Bey, Noureddine Moussa, ministre du Tourisme, en visite de travail à Annaba, a exprimé sa désapprobation au prix de 100 DA fixé pour l?accès au parking. Il était étonné de l?esprit mercantile qui anime le gérant de Bouna Beach. Sur cette plage où la location d?un pédalo coûte 1200 DA/heure, il est interdit de manger autre chose que les produits cédés au prix fort par le restaurant. Collés les uns aux autres, les parasols et les chaises, placés sur un sable noirâtre, offrent peu de place pour une discussion intime entre les consommateurs. La situation est quelque peu plus attractive à la plage Belvédère où l?on a le choix de consommer dans un des 3 locaux existants, mais c?est certainement l?hôtel Rym El Djamil à proximité de plusieurs plages, dont celle de Refes Zahouane et sa grande terrasse, qui offre le plus de commodités. Il apporte aux familles, calme et tranquillité, les pieds dans l?eau dans la grande bleue ou de la superbe piscine de l?hôtel avec chaises longues et parasols. Dans cet établissement, les prix sont étudiés. Méritant amplement son titre de « grande plage », Djenane El Bey est située au pied de l?Edough. Son sable fin et son eau émeraude attirent chaque année de plus en plus d?estivants et d?amoureux de la plongée sous-marine. Plus à l?ouest, il y a la superbe corniche de Chetaïbi avec ses plages au sable fin. Une conduite d?alimentation en eau potable serait la bienvenue. Depuis des années, le problème d?AEP se pose avec acuité dans cette commune distante de plus de 50 km de Annaba. Malgré son inégalable potentiel touristique, Chetaïbi est l?éternelle oubliée des autorités locales. A ce jour, elle n?a toujours pas fait l?objet d?une visite du directeur de l?exécutif de la wilaya.
Posté Le : 05/07/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. C. H
Source : www.elwatan.com