Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Yazid Zerhouni a déclaré que les terroristes ont échoué dans le dernier attentat qui a pris pour cible la brigade de la gendarmerie nationale de la localité de Yakouren à Tizi Ouzou. Alors que l'opération de ratissage a entamé sa deuxième semaine, après l'attaque avortée contre la brigade de la gendarmerie de la localité de Yakouren, le ministre de l'Intérieur a déclaré, en marge de la cérémonie du dépôt de gerbes de fleurs à l'occasion de la célébration de la fête nationale de la police, que les terroristes ont tenté d'exploiter l'isolement de la brigade de la gendarmerie pour réussir un grand coup, mais ils ont échoué. «Ils ont perdu, le premier jour, quatre de leurs éléments et un autre a été blessé», a-t-il expliqué, en reconnaissant que des gendarmes ont été blessés. Zerhouni a également indiqué que la marge de manoeuvre des terroristes est réduite par le fait que les terroristes sont faits prisonniers. Si Yazid Zerhouni a affirmé l'échec du groupe terroriste ayant ciblé la brigade de gendarmerie nationale de Yakouren, il a tout de même émis des doutes sur le mode opératoire des groupes terroristes qui aurait changé, favorisant les attaques suicides. Le ministre de l'Intérieur ne croit pas que les terroristes ont recours aux attentats kamikazes. Il en veut pour preuve la découverte d'un système de commande à distance après les attentats du 11 avril dernier qui ont ciblé le Palais du gouvernement et le fait que les éléments de l'examen du véhicule utilisé dans le dernier attentat terroriste perpétré à Lakhdaria ont démontré que les terroristes ont fait exploser le véhicule de l'extérieur. Zerhouni n'a pas manqué de rendre hommage, à l'occasion de la fête de la police, aux policiers morts en service et qui ont été victimes du terrorisme, soulignant que 6% des effectifs de police ont été tués entre 1992 et 2000. Il a également précisé que «la police a payé le plus fort tribut durant cette période». Le ministre de l'Intérieur a tenu à préciser que la police comptait à cette époque (1992) 80.000 policiers. Le ministre n'a pas nié qu'il y a manque d'effectifs malgré les campagnes de recrutement lancées au cours de ces dernières années par la DGSN. «Sur les 541 daïras du pays, près de la moitié n'ont pas de sûreté», a-t-il indiqué. Le directeur des unités républicaines de sûreté, lors de la cérémonie de la sorite des promotions de 3.000 policiers, hier à El-Hamiz, en présence du ministre de l'Intérieur, du directeur général de la sûreté nationale, du président de l'APN et d'autres personnalités, a affirmé, lui, qu'il y a aujourd'hui un engouement chez les jeunes pour rejoindre le corps de police. «Le nombre des policiers a atteint aujourd'hui 111.000 alors qu'il était seulement à 44.617 éléments en 1990 et à 98.350 policiers en 2000. Nous comptons atteindre les 156.000 policiers d'ici 2010», a-t-il précisé.
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Posté Le : 23/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com