Algérie

44,5 % des décès en Algérie sont dus aux maladies cardiaques



Le taux de mortalité des malades cardiaques, soit 44,5%, dépasse de loin, en Algérie, celui des accidents de la route, a souligné mardi à Jijel le Pr. Djameleddine Nibouche, cardiologue, en marge des journées de formation continue à l'école de formation paramédicale de la ville.
S'exprimant dans un entretien à l'APS en marge de ces journées qui ont réuni des médecins généralistes du secteur public venus de plusieurs wilayas du pays, ce praticien spécialiste a rappelé que le taux de mortalité lié aux maladies du c'ur, qui se situe à 44,5% est «plus important » que celui des décès causés par les accidents de la circulation.
Il est donc nécessaire de prendre en charge cette pathologie qui devient de plus en plus fréquente en Algérie, a-t-il souligné, mettant en exergue le rôle et la place du médecin généraliste qui doit être formé «de la manière la plus correcte ».
Ce séminaire de trois jours initié par le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière a pour but de «réhabiliter » la fonction de médecin généraliste en matière de prévention et de secours face à des cas de maladies cardiaques.
Une quarantaine de médecins des wilayas de Jijel, Sétif, M'sila, El Oued, Ouargla, Guelma, Bejaia, Skikda, Biskra, Tébessa, El Tarf, Souk Ahras, Khenchela et Batna, prennent part à cette rencontre qui leur permettra d'actualiser et de mettre à niveau leurs connaissances scientifiques et médicales, dans le cadre des efforts déployés, depuis une quinzaine d'années, par le ministère de tutelle.


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