Le montant des investissements a progressé de 70% durant l'année 2010,
comparativement à l'exercice 2009. L'information a été révélée hier, par le
directeur général de l'Agence nationale de développement des investissements
(ANDI), Abdelkrim Mansouri.
Le même responsable a justifié cette hausse des investissements, durant
l'année écoulée, par les nouvelles mesures prises dans le cadre de l'amendement
de l'ordonnance d'août 2001, relative à l'investissement. Il a également
annoncé que le Conseil national de l'investissement (CNI) a examiné et approuvé
64 projets d'investissements nationaux et étrangers portant sur un montant
global de 882,6 milliards de DA. L'ANDI a recensé 9.715 projets
d'investissements, en 2010, dont 216 projets annulés, soit un nombre de 9.499
projets d'investissements éligibles aux avantages accordés par le dispositif
d'encouragement des investissements, pour une valeur qui s'élève à 479,2
milliards de DA. Ces projets d'investissements déclarés sont répartis à raison
de 9.488 projets initiés par des nationaux et 11 projets par des étrangers dont
7 vont être réalisés en partenariat alors que 4 sont des investissements
directs étrangers (IDE) pour un montant global de 58,9 milliards de DA, selon
le bilan 2010 de l'ANDI. Le CNI approuve tout projet impliquant des étrangers,
ceux dépassant un montant de 500 millions de DA et les projets ayant bénéficié
du régime de la convention (avantages accordés) et faisant l'objet d'une
modification (prorogation de délai, dérogations...). Sur les 64 projets
examinés par le CNI, 32 projets ont été présentés par des nationaux
représentant 46% du montant global, soit 409,4 milliards de DA avec une
prévision de création de 9.186 emplois. Les projets réalisés en partenariat
totalisent 25 représentants, soit 6% du montant global avec 49,2 milliards de
DA et une prévision de création de 2.511 emplois. Les investissements directs
étrangers (IDE), d'une valeur de 424 milliards de DA, soit 48% du montant
global sont au nombre de 7 projets, avec une prévision de création de 10.200
emplois. Le secteur de l'Industrie a constitué, en 2010, la part la plus
importante en termes de nombre de projets avec 42 projets d'un montant de 435,8
milliards de DA, soit un taux de 49% du montant global déclaré et une prévision
de création d'emplois pour ce secteur de 8.700 emplois. Le secteur du Tourisme,
avec 7 projets, est par contre classé en 1ère position, en termes de création
d'emplois (10.028), soit 48% du nombre d'emplois déclaré et en 2ème position en
termes de valeur avec un montant de 396,9 milliards de DA. Quant au secteur des
services, il vient en seconde position avec 10 projets examinés par le CNI, et
portant sur des investissements de 20,3 milliards de DA, et une création de
2.229 emplois. Le secteur du BTPH a bénéficié de 4 projets pour 5,7 milliards
de DA d'investissements et participera ainsi à la création de 762 emplois.
Enfin, les Télécommunications ont un seul projet pour une valeur de 23,9
milliards de DA et qui devrait créer 156 postes d'emplois, un fois réalisé.
Evoquant les grands projets d'investissements, approuvés par le CNI, le DG de
l'ANDI a cité essentiellement les projets du Parc d'attraction Dounya (5,2 mds
de DA), le complexe hôtelier Moretti (13,3 mds DA), le projet d'unité de
fabrication de médicaments Sanofis Aventis (6,7mds de DA), le projet de production
de tubes (Constantine) sans préciser sa valeur, 2 raffineries, une à Arzew
(187,7 mds de DA) et la 2ème à Skikda (34 mds de DA), un projet de dessalement
d'eau de mer à Chlef (15,4 mds de DA), rapporte l'APS.
Abordant la progression des
investissements durant l'exercice 2010, il a insisté sur «la volonté affichée
des (opérateurs) étrangers qui adhèrent à la formule du partenariat
d'investissement gagnant/gagnant, qui permet d'asseoir de nouvelles règles en
rapport avec les objectifs de développement pour constituer un tissu industriel
et de services structurants pour l'économie nationale». Il a également relevé
l'orientation progressive de l'investissement vers des secteurs d'activité plus
diversifiés, convergeant ainsi avec les préoccupations nationales visant à
densifier les investissements sur des créneaux hors hydrocarbures (Industrie,
Tourisme... etc.). La situation des investissements en 2010, correspond
parfaitement à celle de 2006, en termes de valeur et à celle de 2007 en termes
de nombres de projets, qui toutes deux coïncidaient avec l'introduction des
réformes apportées dans le cadre du dispositif réglementant les
investissements. «Ces deux années préfiguraient déjà aux meilleures
performances atteintes en 2008», selon le même responsable. Ces bons résultats
se sont répétés en 2009 et 2010 par la promulgation des LFC et préfigurent
d'une évolution des investissements en général à partir de cette année, a t-il
avancé.
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Posté Le : 15/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : S M
Source : www.lequotidien-oran.com