Algérie

42 familles demandent la régularisation de leur situation


Pas moins de 42 familles qui occupent illegalement et depuis 2016 des appartements de plusieurs immeubles à Haï El-Bradaï dans la commune de Chlef, demandent la régularisation administrative de leur situation.Selon des témoignages recueillis auprès de certains de ces mêmes habitants, les 42 familles en question sont réparties à travers les 10 blocs que comptent les immeubles de la cité.
"C'est vrai que nous occupons illicitement ces logements depuis plus de quatre ans. Mais il faut savoir aussi que si nous avions tous opté pour cela, c'est tout simplement parce que nous étions obligés de le faire, car nous vivions ainsi que nos enfants des années durant dans la rue", se justifient plusieurs représentants de ces familles.
Un choix qui n'était pas facile pour eux, et surtout non sans conséquences regrettables. D'après eux, plusieurs de leurs proches et de leurs voisins avaient été traduits devant la justice, pis encore, ils avaient même fait de la prison suite à une plainte déposée par l'OPGI à leur encontre après l'envahissement des appartements en question.
"Et si les mêmes personnes qui étaient emprisonnées ont été aussitôt libérées, c'est que nous avions pertinemment raison d'avoir occupé ces logements, puisque même l'ancien wali était de notre côté.
Il allait même procéder à la régularisation de la situation administrative de chacun de nous, mais malheureusement, il avait quitté son poste avant de le faire", témoignent encore les mêmes familles, non sans préciser que de nombreux autres nouveaux logements situés non loin de chez eux, ne sont toujours pas distribués bien que les travaux de réalisation aient été définitivement achevés depuis plusieurs années.
"Qu'attendent les responsables compétents pour les attribuer à ceux qui les méritent '", s'interrogent nos interlocuteurs qui ajoutent que non loin des habitations non occupées, se dressent des bidonvilles qui abritent de nombreuses familles qui attendent impatiemment leurs propres logements.
Pis, les 42 familles en question ont appris récemment et à leur grande surprise qu'elles doivent quitter les lieux pour être transférées ensuite vers d'autres logements juste à côté. "Cela ne nous arrange aucunement.
Puisqu'il s'agit du même type de logements, pourquoi alors nous faire évacuer d'ici ' Pourtant, il serait plus facile de régulariser notre situation qui n'a que trop duré", s'interrogent les représentants des familles qui disent compter sur l'intervention du wali pour prendre en charge leur cas.

AHMED CHENAOUI
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