Algérie

42 cas d'enlèvement d'enfants durant l'année 2012 (Gendarmerie nationale)



Les unités de la Gendarmerie nationale ont enregistré 147 enlèvements d'enfants au niveau national durant les cinq dernière années, dont 42 cas enregistrés en 2012, a indiqué mercredi à Alger le colonel Mohamed Tahar Benaamane, responsable de la sécurité publique à la Gendarmerie nationale.
Lors d'une conférence de presse, le colonel Benaamane a indiqué que 53 cas parmi les 147 relevaient de "tentatives d'enlèvement", précisant que ce bilan a été enregistré au niveau de 42 wilayas.
Il a rappelé que 33 cas d'enlèvement d'enfants ont été enregistrés durant l'année 2011, 35 en 2010, 20 cas en 2009 et 7 cas en 2008.
Le responsable qui a estimé que ces crimes ne "constituent pas un phénomène" a expliqué que dans 82% des cas, l'enlèvement a pour motif "l'exploitation sexuelle", et "aucun cas de vol d'organes n'a été enregistré".
Il a ajouté que ces enlèvements n'étaient pas "commis par des groupes organisés" et qu'ils relevaient "d'actes isolés".
Ces crimes qui ciblent la catégorie des enfants ont "choqué" l'opinion publique notamment après l'enlèvement de Cheimaa et Soundous.
La petite Cheimaa, 8 ans, enlevée près de son domicile familial à Mahalma (Zéralda) avait été retrouvée morte fin décémbre 2012.
En réponse à une question sur le trafic d'armes, le même responsable a souligné que 239 pièces ont été saisies en 2012, dont 89 fusils de chasse, 24 armes manuelles (pistolets) et 105 armes traditionnelles.
De son coté, le directeur de l'institut national de criminalistique et criminologie (INCC) (Bouchaoui-Alger), le colonel Abdelhamid Messaoudi a démenti que l'institut ait reçu des dépouilles de victimes du dernier attentat qui a ciblé le site gazier de Tigntourine en vue de leur identification. "L'institut n'a reçu aucune dépouille mortelle de victime, car l'identification a été effectuée à In Amenés pour la plupart des victimes et les autres ont été identifiées au cimetière d'El Alia", a-t-il précisé.


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