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415 femmes violentées en 2013Violences contre les femmes


415 femmes violentées en 2013Violences contre les femmes
A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la violence faite aux femmes (25 novembre), une journée d'étude a été organisée, ce jeudi au palais de la culture Malek Haddad, par le comité des affaires sociales et le mouvement associatif de l'APW.L'objectif de cette démarche est de mettre en évidence le danger de la violence contre les femmes et ses conséquences sur la famille et la société. Selon le bilan élaboré par la sûreté de wilaya en 2013, jusqu'au mois de novembre, 415 femmes de divers âges ont été violentées à Constantine, par le conjoint, ou des inconnus, ou autres membres de la famille. Ce chiffre est en hausse inquiétante par rapport à l'année écoulée où il y a eu 308 cas enregistrés par les mêmes services, qui précisent que la plupart des femmes sont âgées entre 19 et 56 ans. Ces violences sont d'ordre sexuel, ou motivées par des problèmes financiers ; dans la plupart des cas, les victimes sont des femmes au foyer.«En 2012, il y a eu 16 000 cas de femmes violentées, jusqu'à ce que mort s'ensuive pour certaines ; malheureusement ces femmes n'ont pas toujours le courage de déposer plainte contre l'agresseur, soit par peur ou par honte du regard de la société», nous apprend Yacine Zekri, membre de l'association Rachda. De son côté, Me Fatiha Baghdadi, coordinatrice régionale des droits de l'homme, a déclaré que la violence psychologique et le harcèlement sexuel sont plus graves encore car la femme ne peut rien prouver.En dépit donc des lois qui protègent les femmes, et l'égalité des droits face au travail et autres postes de responsabilité, la femme demeure la cible privilégiée de la violence masculine. «L'on remarque que la plupart des délinquants sont issus de familles où la femme est soumise, non respectée. Le schéma se répète pour le garçon qui en grandissant ne respectera jamais une femme, à commencer par sa propre mère; il y a beaucoup de cas de femmes battues par leurs propres enfants, et qui gardent le silence», a relevé lieutenant Mouna Tahar, de la brigade de recherches de la Gendarmerie nationale.


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