Algérie

4000 personnes recherchées en 2012 CRIMINALITE



4000 personnes recherchées en 2012 CRIMINALITE

Près de 40 quintaux de haschich marocain ont été saisis au cours de ces derniers jours
L'année 2012 a connu une hausse des affaires traitées comparativement à 2011, selon les services de la gendarmerie.
La traque contre le trafic de drogue et autres produits stupéfiants ne semble pas connaître de répit tant les services de la Police et de la Gendarmerie nationales multiplient les saisies de drogue à travers le pays. Un réseau de trafic de drogue d'envergure nationale a été démantelé par la Dgsn. L'opération menée à la fois à Tlemcen et à Bordj Bou Arréridj a permis la saisie de deux quintaux de kif traité. Celle-ci s'ajoute à plusieurs autres opérées par la gendarmerie sur la bande frontalière du sud-ouest du pays. Près de 40 quintaux de haschich marocain ont été saisis au cours de ces derniers jours entre Aïn Témouchent et Laghouat. La gendarmerie a également pu démanteler plus de 90 gangs à Alger et procéder à environ 5000 arrestations. Outre celles-ci, plus de 4000 personnes sont activement recherchées pour différents crimes et délits. «Vous avez bien remarqué que lannée 2012 a connu une hausse des affaires traitées comparativement à 2011 où la Gendarmerie nationale a constaté une hausse de 15% des affaires élucidées. Cela confirme que la stratégie mise en place, en 2012, par le groupement dAlger a apporté ses fruits», explique le colonel Ghani Belksir, commandant du groupement de la gendarmerie d'Alger.
Les services de la police judiciaire ont souligné une hausse de 7,25% en matière d'affaires de criminalité. D'après l'analyse des données chiffrées, près de 40% des personnes impliquées dans la criminalité sont victimes de la déperdition scolaire.
A ce travail, des différents services de sécurité, qui semble efficace, faut-il rappeler que la lutte contre la drogue et la toxicomanie d'une manière générale doit impliquer et mobiliser d'autres acteurs.
En cela, un travail s'effectue largement en amont de nature à réduire «la propagation de ce fléau». Cela commence par la sensibilisation et l'information. Sur ce registre, l'Education nationale et l'enseignement et la jeunesse sont concernés au premier plan. A ce travail de prévention doit s'ajouter une mobilisation des services de l'Etat, ceux du département de la santé principalement, pour les prises en charge des situations de toxicomanie avérée! Ce n'est qu'à ce «plan d'action» global que le travail des services de sécurité peut avoir toute son efficacité!




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