400.000 personnes manifestent à Washington exigeant un cessez-le-feu à Ghaza

Dans une puissante démonstration de solidarité, des dizaines de milliers de militants se sont rassemblés hier à Washington, dans le cadre de la Journée mondiale d'action, appelant à l'arrêt immédiat de la guerre de génocide israélienne soutenue par les Etats-Unis contre Gaza.Plus de 400 000 manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et beaucoup se sont parés de keffiehs palestiniens lors d'une marche marquant le 100e jour de l'agression israélienne contre Gaza.
Aux cris de « Cessez-le-feu maintenant », les manifestants brandissaient des banderoles et des affiches avec des messages tels que « Palestine libre », « Arrêtez la guerre contre Gaza » et « Mettez fin au financement du génocide ».
Près de la Maison Blanche, des intervenants ont exhorté le président américain Joe Biden à mettre fin au soutien militaire et financier à Israël. Sous les applaudissements, un intervenant a déclaré : « Le président Biden peut facilement mettre fin à cette folie en exerçant une pression sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. »
Plusieurs Américains palestiniens ont partagé des histoires poignantes d'amis et de proches qui ont été tués ou blessés lors de la campagne de génocide israélienne en cours à Gaza.
Hier, samedi, de nombreuses villes et capitales du monde entier ont été témoins de manifestations massives contre l'agression israélienne en cours contre Gaza. Des manifestations notables ont eu lieu à Paris, Londres, Amsterdam, Oslo, Uppsala, Milan, Tunis, Séoul, Tokyo, Kuala Lumpur et Jakarta.
Ces manifestations visaient à manifester leur solidarité avec le peuple palestinien et à exiger un cessez-le-feu immédiat, la fin de l'agression contre Gaza et l'acheminement de l'aide humanitaire à la région.
Depuis le 7 octobre de l'année dernière, l'agression israélienne contre Gaza a fait 23 843 morts et 60 317 autres blessés, principalement des enfants et des femmes. L'agression a également causé d'importants dégâts aux infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent.