"40 personnes ont déposé leurs dossiers"

img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P140218-14.jpg" alt=""40 personnes ont déposé leurs dossiers"" /L'ambassadeur de France en Algérie a déclaré que «les deux gouvernements sont en contact quant aux procédures et mécanismes à mettre en oeuvre en vue de passer à l'indemnisation».«40 dossiers d'indemnisation ont été déposés par les victimes des essais nucléaires», a affirmé le représentant diplomatique de la France en Algérie, André Parant. De telles révélations indiquent-elles que la France veut enterrer son passé colonial en évoquant les essais nucléaires qui ont été perpétrés contre les populations durant la guerre de Libération nationale' En tout cas, le temps le dira. D'autant que la problématique ne semble plus constituer un quelconque tabou étant donné que les deux gouvernements, (algérien et français, Ndlr), ont, contre toute attente, planché sur la problématique en coordonnant leurs efforts en vue de passer à l'action, indemniser les personnes qui ont été irradiées lorsque l'armée coloniale a mis en action ses armes nucléaires dans le Sud algérien. Là encore, l'ambassadeur est revenu en déclarant que «les deux gouvernements sont en contact quant aux procédures et mécanismes à mettre en oeuvre en vue de passer à l'indemnisation». André Parant a, dans un autre point de vue, évoqué sans les désigner tels qu'ils étaient surnommés pendant la période coloniale, la question des pieds-noirs et leur «hargne», notamment ces derniers temps, quant à la récupération de ce qu'ils appellent «leurs biens». Il a affirmé en ce sens qu' «il existe 30 à 40 Français qui revendiquent la récupération de leurs biens non classés en tant que biens vacants» ajoutant que «leurs dossiers sont entre les mains de la justice». Dans cette déclaration, André Parant n'a pas évoqué le côté qui se charge de cette question. Un tel bloc de déclarations a été fait hier à Oran, ville dans laquelle l'ambassadeur de France en Algérie, André Parant, a clôturé sa tournée qu'il avait effectuée à travers plusieurs villes d'Algérie. Les dernières en date remontent à hier et avant-hier. En effet, le représentant diplomatique de la France à Alger s'est rendu dans deux villes économiquement importantes, Sidi Bel Abbès et Oran. Cette visite, qui est la deuxième de l'ambassadeur dans la ville d'Oran, s'inscrit selon un communiqué de l'ambassade, «dans la continuité des autres déplacements effectués par M.Parant dans différentes wilayas d'Algérie, notamment à Tlemcen, Constantine, Béjaïa, Annaba et Adrar, afin de nouer un dialogue direct avec les principaux acteurs locaux impliqués dans le développement de la relation franco-algérienne». Durant cette visite, l'ambassadeur de France s'est entretenu avec les autorités locales des wilayas et a rencontré des personnalités et des membres de la société civile, ainsi que des représentants de la communauté française. L'ambassadeur qui fait aussi le point des investissements français en Algérie à travers la visite d'entreprises françaises implantées dans les wilayas visitées, a, selon le même communiqué, saisi «l'occasion de visiter l'usine Alver d'Es Senia, filiale de Saint-Gobain». André Parant s'est également rendu à la Chambre de commerce et d'industrie d'Oran où il s'est entretenu avec les responsables des entreprises «oeuvrant au développement de la relation économique franco-algérienne». Avant de se rendre à l'exposition «Arts de la table» organisée au Royal Hôtel avec le soutien de l'Institut français d'Oran, il a visité le pavillon français du Salon Algeria Infrastructures qui rassemble plus de 30 entreprises françaises.