Algérie

40 milliards de dollars dans l'eau



40 milliards de dollars dans l'eau
C'est sous le thème «Réforme du service public de l'eau: constat et perspective», qu'une journée technique a été organisée hier à l'hôtel El Aurassi par le ministère des Ressources en eau. Une rencontre qui s'inscrit dans un cadre stratégique accompagnant la politique sectorielle en la matière.«Quand on parle de la politique de l'eau dans notre pays, il faut savoir s'accommoder d'une donne de départ incontournable, il s'agit bien du climat, les séquences d'années sèches d'une ampleur exceptionnelle qui ont singulièrement marqué les deux dernières décennies d'avant-2002 et qui ont fragilisé nos réserves d'eau dans les barrages et dans les nappes aquifères.Cette vulnérabilité des potentialités hydriques du pays a été notablement mise en relief lorsque le déficit pluviométrique a atteint durant l'année hydrologique 2001-2002 une moyenne de 50%, voire plus pour la région Ouest», indique, en introduction de son allocution, le ministre des Ressources en eaux, Hocine Necib, lors de l'ouverture des travaux de cette rencontre.Sur la période 2000- 2013, «l'Etat a investi environ 40 milliards de dollars dont une part importante a été consacrée au développement et à la réhabilitation des infrastructures d'approvisionnement en eau et d'assainissement ainsi qu'à la mise à niveau et à la modernisation des capacités de gestion des services publics de l'eau dans un objectif d'amélioration de la qualité de service», a annoncé M.Necib.Dans les réalisations du secteur et plus particulièrement en matière de valorisation des compétences, le secteur des ressources en eau, ces cinq dernières années, a formé «11.372 cadres au niveau national et 526 cadres dans le domaine du management public à l'étranger ainsi que 100.000 cadres dans les centres de formation spécialisés et ce, sur des thématiques en adéquation avec les orientations et les objectifs stratégiques du secteur», s'est félicité encore le ministre des Ressources en eau.Il faut dire que les efforts consentis par l'Etat en matière de développement infrastructurel et de renforcement de capacités managériales ont permis au taux de raccordement individuel de la population au réseau public d'eau potable de passer de «78% en 1999 à 96% actuellement avec une dotation moyenne de 175 litres par jour et par habitant», souligne M.Necib.Enfin, pour le ministre, avec l'extension et la réhabilitation des réseaux d'assainissement, le taux de raccordement est passé de 72% en 1999 à 87% en 2013», permettant ainsi, selon lui «la protection des écosystèmes hydriques et la diminution sensible et durable des cas de maladies à transmission hydrique».




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