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40% des mammifères américains déjà condamnés '



40% des mammifères américains déjà condamnés '
Une étude américaine a permis de rapprocher les émissions prévisionnelles de CO2 et les migrations de nombreux mammifères. Il en ressort que plusieurs d'entre eux ne pourront s'adapter aux changements. Selon une étude, nombre de mammifères se trouvant actuellement sur le sol américain pourraient connaître les pires difficultés à s'adapter aux dérèglements climatiques. Cette étude est parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences. Cela pourrait causer la disparition de 40% des mammifères.
Carrie Schloss, de l'université de Washington, explique : "Nous sous-estimons la vulnérabilité des mammifères au changement climatique lorsque nous faisons des projections climatiques et surtout nous ne prenons pas en compte leur capacité à se déplacer et se disperser dans de nouvelles régions". Car il existe des espèces qui ne peuvent se déplacer suffisamment vite pour migrer vers de nouveaux habitats. Parmi elles, les primates, tamarins, atèles, ouistitis et singes hurleurs. Au contraire, les coyotes et les loups seraient les espèces les mieux armées pour s'adapter.
Cette étude a consisté a anticiper l'évolution des émissions de CO2 et de les confronter avec la rapidité de déplacement des groupes animaliers. Il faut également considérer le renouvellement des espèces : les petites souris ne peuvent pas parcourir d'énormes distances mais se reproduisent rapidement. Ce qui facilite les déplacements qui sont certes davantage progressifs. Joshua Lawler, co-auteur de l'étude, montre "qu'il est important de souligner que lorsque le climat a changé dans le passé, entre les aires glaciaires et interglaciaires, le paysage n'était pas dominé par les champs agricoles, les autoroutes à quatre voies et les parkings. Les espèces pouvaient se déplacer plus facilement".
De ce fait, les primates se retrouveraient sans habitat. Le chercheur ajoute : "Nous pouvons les aider en créant des chemins vers les nouvelles zones habitables qui évitent les zones peuplées par l'homme. Et pour les espèces qui ne peuvent pas tenir le rythme, il faut réduire les stress qui ne sont pas liés au climat. Mais la seule manière d'être sûr que les espèces aient le temps de s'adapter, il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ralentir le changement climatique."
Une étude américaine a permis de rapprocher les émissions prévisionnelles de CO2 et les migrations de nombreux mammifères. Il en ressort que plusieurs d'entre eux ne pourront s'adapter aux changements. Selon une étude, nombre de mammifères se trouvant actuellement sur le sol américain pourraient connaître les pires difficultés à s'adapter aux dérèglements climatiques. Cette étude est parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences. Cela pourrait causer la disparition de 40% des mammifères.
Carrie Schloss, de l'université de Washington, explique : "Nous sous-estimons la vulnérabilité des mammifères au changement climatique lorsque nous faisons des projections climatiques et surtout nous ne prenons pas en compte leur capacité à se déplacer et se disperser dans de nouvelles régions". Car il existe des espèces qui ne peuvent se déplacer suffisamment vite pour migrer vers de nouveaux habitats. Parmi elles, les primates, tamarins, atèles, ouistitis et singes hurleurs. Au contraire, les coyotes et les loups seraient les espèces les mieux armées pour s'adapter.
Cette étude a consisté a anticiper l'évolution des émissions de CO2 et de les confronter avec la rapidité de déplacement des groupes animaliers. Il faut également considérer le renouvellement des espèces : les petites souris ne peuvent pas parcourir d'énormes distances mais se reproduisent rapidement. Ce qui facilite les déplacements qui sont certes davantage progressifs. Joshua Lawler, co-auteur de l'étude, montre "qu'il est important de souligner que lorsque le climat a changé dans le passé, entre les aires glaciaires et interglaciaires, le paysage n'était pas dominé par les champs agricoles, les autoroutes à quatre voies et les parkings. Les espèces pouvaient se déplacer plus facilement".
De ce fait, les primates se retrouveraient sans habitat. Le chercheur ajoute : "Nous pouvons les aider en créant des chemins vers les nouvelles zones habitables qui évitent les zones peuplées par l'homme. Et pour les espèces qui ne peuvent pas tenir le rythme, il faut réduire les stress qui ne sont pas liés au climat. Mais la seule manière d'être sûr que les espèces aient le temps de s'adapter, il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ralentir le changement climatique."




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