Les bilans dans la wilaya de Bouira se suivent et se ressemblent. Cette similitude ne concerne pas uniquement les résultats mais aussi les contraintes qui freinent le train du développement.
Tout le monde aura écouté le discours du secrétaire général de la wilaya de Bouira quand il a présenté le bilan de 2O11devant les membres de l'APW. «Nous avons connu beaucoup de problèmes dans cette wilaya par rapport à la défaillance des BET, laboratoires et le CTC», avait-il alors déclaré. «Il y a aussi la faiblesse de l'outil de réalisation, c'est ce qui est à l'origine de la mauvaise qualité des projets et les retards dans la réalisation», avait-il ajouté. Pour le bilan des activités de l'année 2012, le même responsable n'a pas trouvé mieux pour faire le point sur les difficultés et les contraintes auxquelles fait face l'administration que de redire les mêmes propos de l'année précédente. «Les BET et laboratoires effectuent des actions superficielles, décalées et même frileuses», dit encore le SG de la wilaya, dimanche dernier, lors de la 1ière session ordinaire de l'APW.
Le commis de l'Etat réitère également la faiblesse de l'outil de réalisation et son manque de performance, l'absence de coordination entre les différentes directions, la mauvaise qualité des travaux, retard dans la réalisation, etc. Eternel recommencement.
Pourtant, les engagements tenus par les pouvoirs publics quant à ces difficultés étaient justement de les aplanir et veiller à ce que le développement s'opère dans tous les domaines. Mais rien n'a été fait. Le même scénario risque fort de se répéter pour 2013, si les autorités locales ne jouent pas leur rôle comme il se doit. Ainsi, pour l'exercice 2012, 40.70 % du budget a été consommé, soit 38.55 % pour les projets sectoriels de développement (PSD) et 66.05 % en ce qui concerne les projets communaux (PCD).
Posté Le : 30/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali Cherarak
Source : www.elwatan.com