«Les dommages collatéraux de la maladie ayant sévi dans les wilayas de l'Algérois sont énormes dans l'ouest du pays», a-t-on affirmé.Est-ce de la spéculation spéculative en saisissant l'occasion pour monter au créneau ou bien s'agit-il d'une vérité crue frappant les commerçants d'Oran. Ces derniers avancent le fait, par le biais de leur représentant local, la Fédération nationale des commerçants, qu'ils subissent des pertes sèches ces derniers jours en raison de la baisse de leurs activités commerciales' Dans le tas, l'on évoque qu'ils jettent quotidiennement pas moins de 4 tonnes de pastèque, du melon et autres fruits rafraîchissants. Pour cause, les commerçants du détail ne font plus leurs commandes comme ce fut dans le passé. Une telle situation exacerbe plus d'un depuis l'apparition du choléra. Elle s'est accentuée depuis la vague campagne et de folles rumeurs faisant état de la source de cette maladie qui, semble-t-il, serait due à la consommation de ces deux fruits frais irrigués à l'aide des eaux usées. Elle s'est corsée depuis l'annonce officielle des mesures préventives à prendre, d'où le boycott prononcé, systématique et sans attendre, par les premiers concernés, les consommateurs. Un tel boycott a, du coup, tout chamboulé en poussant le commerçants à revoir à la baisse les prix de plusieurs produits, à savoir la pastèque ayant baissé au tarif de 40 DA/kg, tout comme le melon. Idem pour les raisins affichés au prix de 80 DA/ kg alors que ce fruit a, dans un passé très récent, été plafonné au prix oscillant entre 250 et 350 DA/kg. Le marché d'Oran est, ainsi donc, victime de ce phénomène entraînant la chute libre des prix de plusieurs fruits comme les pêches ne trouvant plus preneur malgré le prix cédé à 20 DA/kg. La tomate, vendue à 100 Da/kg durant les journées de l'Aïd, a connu le même sort. Elle est cédée au prix ne dépassant pas les 20 DA/kg. «Les dommages collatéraux de la maladie ayant sévi les wilayas de l'Algérois sont énormes dans l'ouest du pays», a-t-on affirmé expliquant de ce fait que «les premiers perdants sont des commerçants». Une telle sortie médiatique est, sans aucun doute, sans visée commerciale. Ne pointe-t-on pas l'éventuel remboursement' L'administration, hiérarchique ou locale, n'a, jusqu'à présent, rien annoncé ne serait-ce qu'une reconnaissance des premiers dommages collatéraux subis par les commerçants, notamment ceux du gros. «Aucune aide ni subvention financière ne sera concédée», a-t-on affirmé. «Il ne s'agit pas d'une annonce officielle», a indiqué une source ayant requis l'anonymat. Car, ajoute-t-on, «rembourser les commerçants contraste avec les règles du commerce». «C'est aussi simple que ça, tout le monde parle sans pour autant afficher les réels desseins! s'est-on exclamé explicitant que «le risque zéro n'existe dans aucune activité commerciale». Ainsi, aucune assistance directe aux fermiers ou encore moins aux vendeurs, grossistes ni encore aux détaillants, ne sera garantie. Les commerçants ne paraissent pas rassurés malgré les baisses de leurs ventes et les bénéfices les ayant frappés ces derniers jours.
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Posté Le : 30/08/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wahib AïT OUAKLI
Source : www.lexpressiondz.com