4 000 places d'hébergement seront réceptionnées

Plusieurs projets de réalisation de nouvelles places pédagogiques et d'hébergement ont fait l'objet de nouvelles promesses de livraison pour la rentrée prochaine 2020-2021.En effet, le wali de Tizi Ouzou, Mahmoud Djamaa, qui a inspecté, jeudi dernier, trois de ces projets, à savoir celui de 10 000 places pédagogiques et de 2 500 places d'hébergement à Tamda, ainsi que de 1 500 autres places d'hébergement à Rhahlia, a annoncé que 4 000 nouvelles places d'hébergement seront réceptionnées à la rentrée prochaine. Le wali a également déclaré que 2 000 autres places d'hébergement pourront être réceptionnées vers février 2021 si, a-t-il conditionné, "une rallonge budgétaire pour laquelle une demande a été transmise aux ministères des Finances et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est accordée". Lors de sa visite, le wali a estimé que les conditions pour honorer ce rendez-vous sont réunies et cela, d'autant que, a-t-il souligné, "les travaux au niveau de ces chantiers ont repris et avancent, en dépit des contraintes liées à la crise sanitaire avec laquelle il faudrait désormais coexister".
À travers cette déclaration, le wali de Tizi Ouzou a laissé entendre que la seule entrave rencontrée par ces projets est cette crise sanitaire qui a tout paralysé depuis mars dernier. Or, il y a lieu de relever que cet arrêt de trois mois est des plus insignifiants tant le lancement de ces projets remonte au début du second plan quinquennal 2010-2014, soit il y a une dizaine d'années, et que leur mise en service était prévue pour la rentrée universitaire 2014-2015.
Le report de leur livraison d'année en année a fait couler beaucoup d'encre et de salive, notamment à l'APW de Tizi Ouzou, où ces retards ont souvent été au centre de polémiques entre les élus et l'administration.
À noter que ces projets font partie d'un vaste programme d'extension de l'université Mouloud-Mammeri, qui a été initié durant le début des années 2000 avec une capacité de 25 000 places pédagogiques et de 22 000 places d'hébergement. Une partie des infrastructures prévues a déjà été réceptionnée en plusieurs phases, mais d'autres ont été confrontées à des problèmes de défaillance des entreprises, notamment étrangères, en charge de leur réalisation.
Une situation qui s'est soldée par la résiliation de plusieurs contrats et, par conséquence, plongé à nouveau les maîtres d'ouvrage dans de longues procédures administratives avant que ces projets ne soient confiés à de nouvelles entreprises.
Samir LESLOUS