La nécessité d’organiser des jeux sportifs en leur donnant leur signification africaine et en conviant l’ensemble des pays indépendants de notre continent est apparue en 1963 à Dakar, au cours même des derniers jeux de l’Amitié. C’est ainsi que le 18 juillet 1965 furent célébrés pour la première fois à Brazzaville (Congo) les premiers jeux Africains, reconnus au titre de jeux régionaux par le Comité international olympique. 3 000 athlètes de 28 pays inscrits dans 10 disciplines ont fait vivre des moments exaltants, empreints de ferveur et d’enthousiasme, au peuple congolais, augurant une voie riche de lauriers et de promesses pour les 2es jeux Africains de Lagos (Nigeria, 1973) qui, eux, ont affirmé d’une manière définitive la maturité de l’organisation suprême du mouvement sportif africain, le CSSA (Conseil supérieur du sport en Afrique), maturité autorisant alors à regarder avec confiance l’avenir de la jeunesse sportive africaine. Alger sera pendant deux semaines (du 13 au 28 juillet 1978), avec plus de 4 000 athlètes venus de plus de 40 pays concourir dans 12 disciplines, la capitale de l’Afrique et aura à coeur de confirmer les exploits historiques des sportifs africains. Accueillant la 3e édition et intervenant à une période où l’Afrique joue un rôle de tout premier plan dans le concert du sport mondial, Alger aura la lourde responsabilité de porter toujours plus haut l’étendard du sport africain. Alger à laquelle il appartient d’ores et déjà d’imprimer le climat psychologique dans lequel doivent se dérouler les 3es jeux Africains pour que ceux-ci répondent pleinement au slogan qui les définit : «Les 3es jeux Africains d’Alger, facteur de renforcement de l’unité et de la solidarité africaines».
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Posté Le : 04/03/2022
Posté par : patrimoinealgerie
Source : poste.dz