Publié le 27.12.2022 dans le Quotidien l’Expression
Par Mohamed Ouanezar
Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a plaidé, hier, à l'ouverture du 3éme Congrès des ministres et responsables arabes de l'Enseignement et de la Formation techniques et professionnels, pour «une stratégie nouvelle de développement global du secteur de l'enseignement et de la formation professionnels dans le monde arabe». Le Premier ministre a appelé les présents à se référencer aux expériences réussies dans les pays arabes et ce, à travers l'élaboration d'une référence unifiée des qualifications et des capacités, afin de garantir la qualité de la formation, conformément aux transformations technologiques et de la numérisation. Le Premier ministre a ajouté qu'il est nécessaire de s'efforcer d'améliorer la qualité de la formation et de la lier aux nouvelles technologies, et que l'Algérie a mobilisé d'importantes capacités financières et humaines dans la formation et l'éducation. Benabderrahmane a également estimé que ce congrès se tient dans un sillage temporel particulier, à quelque temps seulement de l'achèvement du sommet arabe, sanctionné par la déclaration d'Alger, autour d'un slogan majeur, à savoir le rassemblement et la réunification des rangs arabes.
Le Premier ministre a également insisté sur le fait que «parmi les contenus de cette annonce, la nécessité d'oeuvrer pour la consolidation du travail arabe conjoint pour la sauvegarde de la sécurité panarabe avec sa signification profonde et ses dimensions multiples, à savoir politique, économique, alimentaire, énergétique, hydrique et environnementale». Dans cet esprit, Benabderrahmane a rappelé que l'Algérie accorde une attention importante aux affaires qui ont un lien avec l'intérêt du citoyen arabe, dont celles qui échoient à l'organisation Alecso. Le Premier ministre a, par ailleurs, mis l'accent sur la relation dialectique entre la formation et l'emploi, appelant à réserver les moyens nécessaires aux différentes catégories sociales arabes, afin de rejoindre le monde de la formation et de l'enseignement professionnels Benabderrahmane a également appelé les présents à définir la place et «le rôle de l'enseignement et de la formation dans les stratégies de développement des pays arabes». Il n'omettra pas de revenir sur les progrès réalisés dans le secteur de la formation professionnelle, qui «joue un rôle double, à savoir la dispense de formations au profit des différentes catégories sociales, et le pourvoi des différents secteurs économiques, en main- d'oeuvre qualifiée», dira-t-il faisant référence à la stratégie de travail du gouvernement.
À ce propos, il fera état de l'objectif du gouvernement à améliorer la qualité de la formation et la consolidation de l'enseignement technique, à travers la formation continue des travailleurs. La formation par le partenariat avec les opérateurs économiques leaders dans leurs spécialités et constituant des priorités pour l'économie nationale. Le Premier ministre énumérera l'arsenal de formation constitué de 1200 entreprises publiques et privées accueillant plus d'un demi-million de stagiaires, selon les trois modes d'apprentissage agréés, résidentiel et à distance.
Cela avec à l'appui, «23 filières comprenant plus de 495 spécialités aptes à l'actualisation et le renouvellement, si besoin est». Pour sa part, le directeur général de l'Alecso, Mohamed Ould Amar a tenu à remercier l'Algérie et à sa a tête, le président Tebboune pour «la réussite du sommet arabe, tenu novembre dernier en Algérie». Il a également souligné «les efforts soutenus pour rehausser et soutenir le secteur de l'enseignement et de la formation professionnels en Algérie...», dira-t-il estimant que «la formation est un secteur vital pour le monde arabe». Dans ce cadre, il appellera de «cette tribune les pays arabes à inscrire et à arrimer le développement de ce secteur avec les Objectifs du développement durable ODD et dans le sillage de l'économie verte», dira-t-il. Pour le patron de l'Alecso, il s'agit de cristalliser les aspirations et les ambitions du monde arabe dans le cadre des transformations numériques et technologiques mondiales».
Pour sa part, le ministre tunisien de la Formation a également plaidé en faveur «d'un développement du secteur dans le monde arabe, lui redonner l'importance voulue, afin de mieux répondre aux exigences économiques». Il convient de signaler que l'Algérie a succédé à la Tunisie en recevant, à l'issue d'une brève cérémonie, la présidence du Congrès arabe des ministres de la Formation professionnelle. Rappelons également, que la tenue de ce congrès a été précédée par la tenue de travaux préparatoires assurés par des experts des ministères arabes de la Formation, ainsi que ceux de l'Alecso qui ont travaillé au CIC durant les deux derniers jours.
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Posté Le : 27/12/2022
Posté par : rachids