3e festival d’art contemporain d’Alger «Le retour» au MaMa

L’art contemporain toujours au cœur du vivant.» Tel semble être le mot d’ordre du troisième Festival international d’art contemporain d’Alger (FIAC 2011) lancé, samedi soir, au Musée national d’art moderne et contemporain d’Alger (MaMa).





Vingt-six artistes, venus de vingt pays, offrent au regard et à la critique des visiteurs, jusqu’au 3 février 2012, leurs expériences esthétiques et leurs rêves de beauté. L’Algérie est représentée par Driss Ouadahi, Oussama Tabti, Neil Beloufa, Halida Boughriet, Zineddine Bessai et Atef Berredjem. Le Maghreb est présent à travers la photographe et designer tunisienne Aïcha Filali, sa compatriote Amel Benatia et la plasticienne marocaine Bouchra Khalil.



Le festival est marqué aussi par la venue, entre autres, de l’artiste palestinienne Mouna Hatoum, qui vit à Londres, le plasticien et designer sénégalais Cheikhou Ba, l’artiste paraguayenne Claudia Casarino, le dessinateur roumain

Dan Perjovchi, le spécialiste de l’art éphémère l’Italien Gerorgio Andreotta, le photographe malien Mohamed Camara, l’artiste visuel pakistanais Imran Channa, la féministe turque Inci Eviner, le plasticien serbe Ivan Grubanov, les cinéastes et plasticiens libanais Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, l’artiste peintre coréenne Koo Jeong A et le Camerounais spécialisé dans les installations Pascale Marhine Tayou, le vidéaste irakien Sadik Kwaish Al Fraj, l’artiste peintre allemand Tim Eitel et le vidéaste britannique Alice Anderson.

«Le retour» est le thème choisi pour cette année pour le FIAC.



Il est illustré par l’œuvre vidéo du Russe Andrey Kuzkin intitulée «Le cercle de la sagesse».

L’artiste s’est attaché à une corde et tourne à l’intérieur d’un cercle en béton. «Je me suis aperçu que nous étions tout le temps dans le retour. Cela fait partie de notre vie. On parle de l’histoire et on retourne vers l’histoire, vers le passé pour expliquer le présent. On retourne à des

choses qui nous ont semblé meilleures parce que nous sommes dans une situation de crise…», a déclaré Nadira Laggoune, commissaire de l’exposition.