Algérie

38 harraga interceptés au large d'Oran et de Annaba



Trente-huit (38) candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés entre jeudi et vendredi au large d'Oran et de Annaba, lors de trois opérations distinctes, a-t-on appris hier auprès des gardes-côtes d'Oran et de Annaba relevant respectivement de la façade maritime Ouest et de la façade maritime Est. Le premier groupe composé de 11 individus, tous originaires d'Arzew, a été intercepté jeudi matin aux environs de 10 heures, à quelque 32 milles nautiques au nord-ouest d'Oran, a-t-on indiqué auprès du Groupement territorial des gardes-côtes (GTGC) d'Oran. Les onze harraga, âgés entre 19 et 29 ans, auraient quitté, selon les mêmes sources, les côtes oranaises la veille, à bord d'un plaisancier doté d'un moteur de 30 chevaux de marque « Yamaha », aux environs de 23 heures, à partir de la plage de Kristel sur littoral Est d'Oran, dans l'objectif de rallier clandestinement les côtes espagnoles. Les onze candidats ont confié aux enquêteurs avoir cotisé chacun entre 30.000 et 50.000 dinars pour l'acquisition de l'embarcation et du moteur, précisent par ailleurs, les mêmes sources. Débarqués avant-hier en début d'après-midi au niveau du port d'Oran par l'unité 347 des gardes-côtes, les mis en cause devront être présentés aujourd'hui devant le tribunal correctionnel d'Es-Seddikia pour « embarquement clandestin », conformément aux dispositions du code maritime, et ce au même titre que dix autres harraga secourus hier par une unité des gardes-côtes pratiquement dans cette même zone nord-ouest du littoral oranais. Le deuxième groupe de harraga, débarqué à la mi-journée d'hier au port d'Oran, a été repéré dans la nuit du jeudi au vendredi vers 3 h 30 du matin à environ 70 kilomètres au nord-ouest d'Oran. Les dix rescapés, originaires de Hammam Bou-Hadjar dans la wilaya d'Aïn Témouchent, avaient passé près de trois jours en haute mer après avoir quitté les côtes Ouest à partir d'une zone rocheuse située entre les plages de Madagh et de Bouzedjar, toutes deux réputées pour leur proximité des côtes espagnoles d'Almeria. « Nous étions carrément perdu en haute mer à cause d'un GPS défaillant. On avait même perdu espoir d'être sauvés, tant nos tentatives d'attirer l'attention des navires de passage par la zone où nous étions n'ont pas eu de succès. Il y a un navire étranger qui a même préféré nous tourner le dos après qu'il a constaté que nous étions des clandestins » racontent-ils à leur débarquement hier au port. A l'autre extrémité des côtes algériennes, dix-sept (17) autres candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés dans la nuit de jeudi à vendredi aux environs d'une heure du matin à près d'un mille nautique de la plage Seybouse dans le littoral de Annaba. Selon le commandement du groupement territorial des gardes-côtes de Annaba, ces émigrants clandestins, âgés entre 19 et 33 ans, qui étaient à bord d'une embarcation artisanale, ont été arrêtés à l'issue d'une course-poursuite engagée par une unité des gardes-côtes. 14 d'entre eux sont originaires de Annaba, 02 de la wilaya de Guelma et un autre de Azzaba (Skikda), a-t-on indiqué de même source.


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