Un chiffre très élevé par rapport aux chiffres actuellement disponibles sur la prévalence du diabète dans cette même région. Il a été aussi constaté que malgré le fait que ces interviewés sont conscients de l'ampleur de la maladie et du risque de la développer, seul un répondant sur deux considère le diabète comme une maladie grave, voire très grave (68%) en Algérie. L'étude a aussi révélé que la majorité des répondants (92%) sait que le diabète n'est pas une maladie infectieuse ou contagieuse alors que 31% des répondants algériens estiment que le diabète est contagieux et 58% considèrent que le stress est la cause principale de la maladie puis arrivent la nervosité (6%), les mauvaises habitudes alimentaires (24%), l'obésité (12%), les facteurs congénitaux (10%) et une alimentation trop sucrée (7%).
L'enquête montre aussi que 79% des répondants sont conscients qu'une personne peut àªtre diabétique sans le savoir. Comme elle révèle que les trois quarts des diabétiques en Algérie (74%) sont satisfaits des soins reçus. Concernant l'activité physique, la plupart des répondants sont conscients que le manque d'activité physique peut augmenter le risque de développer la maladie, environ la moitié des répondants en Iran, Irak et Algérie respectivement 47%, 43%, et 39% n'en sont pas certains. Les initiateurs de l'enquête estiment qu'il y a un besoin de faire plus d'efforts dans l'information et l'éducation. A noter que l'étude a été effectuée en octobre dernier sur 3000 sujets. Elle a couvert dix pays de la région MENA, à savoir l'Algérie, l'Egypte, l'Iran, l'Irak, la Jordanie, le Liban, le Maroc, l'Arabie Saoudite, la Tunisie et les Emirats arabes unis (EAU).
L'objectif était de faire une évaluation du niveau d'information et de connaissance de la population de plus de 18 ans sur les causes, risques et complications du diabète. Les sujets choisis dans cette enquête étaient représentatifs des profils démographique et socio-économique de chaque pays. Sur la base de cette enquête, les taux de prévalence dans la région MENA sont parmi les plus élevés au monde (18,7% aux EAU, 16,8% en Arabie Saoudite, 11,4% en Egypte, 10,2% en Irak, 10,1% en Jordanie et 8,5% en Algérie). Elle révèle, également, que 80% des répondants n'étaient pas informés qu'ils présentaient un risque de développer un diabète, tandis que 37% des personnes à risque n'ont jamais été dépistées, ni mesuré leur taux de sucre dans le sang. Cependant, la perception de la gravité du diabète reste assez faible (43%), selon l'enquête.            Â
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Posté Le : 21/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : D. J.
Source : www.elwatan.com