Algérie

360 bêtes ont été abattues


360 bêtes ont été abattues
L'inspecteur général vétérinaire de wilaya, le Dr Idres Imad, a indiqué hier que la situation penche vers la stabilisation.Des 190 bêtes abattues mercredi dernier, bilan fourni par les services vétérinaires en marge de la visite ministérielle, on est passé hier à 360 têtes, dont 240 bovins.Une augmentation de près de 50%. Même le nombre de communes a augmenté. Présentement, 32 communes sont affectées à des degrés divers. Depuis le 27 juillet, date de l'apparition des trois premiers cas à Boukhlifa et Darguina, la pathologie n'a pas cessé de faire parler d'elle au point de susciter la psychose, même chez les consommateurs qui évitent la viande rouge de crainte d'être contaminés.L'inspecteur général vétérinaire de wilaya, le Dr Idres Imad, a indiqué hier que la situation penche vers la stabilisation dans la wilaya de Béjaïa. 22 doses de vaccins ont été utilisées par les vétérinaires, fonctionnaires de la direction de l'inspection générale ou privés. On en est à la rupture des stocks, croit-on savoir. La maladie a gagné en extension pour toucher 32 communes. C'est le dernier bilan fournis hier à midi. Depuis, aucun autre cas n'a été enregistré, a-t-on rassuré. Cependant, les mesures prises demeurent en vigueur, ajoute-t-on, citant la fermeture des marchés à bestiaux, l'interdiction de tout mouvement ou déplacement de cheptel.Cette dernière consigne n'a pas été respectée par certains éleveurs qui déplacent leurs bêtes d'un endroit à un autre durant la nuit afin d'échapper au contrôle systématique. Ce n'est donc pas sans raison que les consommateurs boudent la viande rouge.Hier, de nombreux bouchers nous l'ont confirmé. «Les gens s'interrogent toujours sur la propreté à la consommation de la viande mise en vente», indique ce boucher de la cité Nacéria. «Bien que nous les rassurons que la viande a été examinée par un vétérinaire, les gens hésitent et notre chiffre d'affaires ne cesse de baisser», regrette-t-il. Un client rencontré sur place affirme être au courant qu'il «n'y a aucun danger dans la consommation de la viande», mais renchérit-il, «j'hésite toujours sachant que le marché parallèle a la peau dure dans notre pays».Un climat qui ne prête pas à la confiance, devrions-nous conclure. On se rabat alors sur la viande blanche et le poisson. Ces deux viandes connaissent une flambée sans précédent.La fièvre aphteuse qui s'invite en pleine période des fêtes met la pression sur les marchands et éleveurs de volailles.Ces derniers ne s'étant pas préparés en conséquence, sont submergés de commandes. «J'ai été obligé de m'approvisionner dans d'autres wilayas pour satisfaire les commandes de mes clients», raconte un autre boucher, spécialisé dans la volaille. C'est dire à quel point la situation du marché s'est compliquée depuis la fin du mois de juillet.La complication va crescendo eu égard aux infirmations livrées sur l'évolution de la fièvre aphteuse dans la wilaya de Béjaïa.


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