Des citoyens, issus de 35 familles ayant élu domicile, en 1962, dans des habitations précaires érigées aux alentours de l'aéroport international Rabah Bitat, dénoncent les conditions dans lesquelles ils vivent et l'état délabré de leurs demeures.
Ils souffrent le martyr, non seulement à cause de la précarité, mais aussi de l'isolement dans lequel ils se trouvent qui ne facilite pas à leurs enfants l'accès à l'école, distante de 4 km et située dans la commune d'Echatt, en plus des risques encourus puisque ceux-ci sont contraints de longer la voie express de la RN44, et ne rentrent qu'à des heures tardives. Leur situation se complique davantage en hiver, où ils doivent recourir aux moyens du bord pour colmater les brèches et éviter les infiltrations d'eau de pluie.Ne voyant pas leurs revendications d'un toit décent aboutir, en dépit des promesses, ces malheureux lancent un S.O.S aux autorités locales, d'autant plus, avancent-ils, que « ni la commune, ni l'entreprise portuaire propriétaire du terrain n'ont daigné trouver une solution à ce problème ».Ces familles en appellent aux autorités concernées pour qu'elles les intègrent aux bénéficiaires du programme social en cours dans la commune d'El Bouni. « Nos démarches, ajoutent-elles, sont restées vaines à ce jour, même si, à plusieurs reprises, l'on nous a promis de nous reloger. Notre désespoir est d'autant plus grand qu'en plus du calvaire que nous endurons du fait de l'isolement total, nous avons l'impression de sombrer dans l'oubli ».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 17/11/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. S.
Source : www.elwatan.com