Algérie

35 % des Algériens touchés


Les Algériens sont de plus en plus touchés par la précarité. Selon une étude récente du Centre algérien pour l'économie en développement (Cread), il s'agit de 35 % de la population active alors que 10 % ne disposent que de maigres ressources.Les Algériens sont de plus en plus touchés par la précarité. Selon une étude récente du Centre algérien pour l'économie en développement (Cread), il s'agit de 35 % de la population active alors que 10 % ne disposent que de maigres ressources.
Le phénomène est rampant. La précarité couvre actuellement un large pan de ceux activant dans des secteurs à faible rendement économique. Selon le Cread, en collaboration avec l'ONS, "la précarité est devenu un statut pour ceux qui occupent des fonctions à basse rémunération", à l'instar des t journaliers, travailleurs de l'informel mais aussi la catégorie des pêcheurs, travailleurs dans les hôtels et le BTPH. Pis encore, l'étude révèle que "les 10 % de la population qui ne sont pas répertoriées dans une activité officielle vivent dans des seuils limites de la pauvreté. Et près de 25 % des employés dans les secteurs des services ou certaines administrations publiques ont des salaires entre 20.000 et 22.000 DA et ne peuvent s'inscrire dans la péréquation sociale", souligne l'étude. En effet, il existe des milliers de familles dont la subsistance au quotidien est aléatoire et sans perspectives, étant donné que "le ratio des salaires par rapport au pouvoir d'achat est de 1 sur 10" note l'étude.
La crise du Covid-19 a encore aggravé la situation et "a mis les entreprises à tourner au ralenti avec 20 % de leurs capacités". Le résultat s'est traduit par des coupes dans les salaires ou des congés forcés sans solde pour certains secteurs économiques et notamment le BTPH. Rappelons à ce sujet que selon le ministre du Travail "le nombre des placements d'emplois a reculé de 31 % avec seulement 306.000 offres d'emploi durant l'année 2020 comparativement aux 437.000 de l'année 2019". Un recul qu explique l'impact négatif de la crise de l'emploi sur les ménages et particulièrement les chômeurs. Le rapport met en lumière toutes les difficultés de ces familles qui n'ont pas accès à des commodités simples de la vie. La menace vient également du fait que ces travailleurs à statut précaire n'arrivent pas à se procurer des denrées à large consommation. Avec la dégringolade du pouvoir d'achat, la dévaluation du dinar et la rareté des offres d'emploi, ce sont là que quelques ingrédients d'une situation sociale explosive si au demeurant, des solutions urgentes ne sera ent pas trouvées
Le phénomène est rampant. La précarité couvre actuellement un large pan de ceux activant dans des secteurs à faible rendement économique. Selon le Cread, en collaboration avec l'ONS, "la précarité est devenu un statut pour ceux qui occupent des fonctions à basse rémunération", à l'instar des t journaliers, travailleurs de l'informel mais aussi la catégorie des pêcheurs, travailleurs dans les hôtels et le BTPH. Pis encore, l'étude révèle que "les 10 % de la population qui ne sont pas répertoriées dans une activité officielle vivent dans des seuils limites de la pauvreté. Et près de 25 % des employés dans les secteurs des services ou certaines administrations publiques ont des salaires entre 20.000 et 22.000 DA et ne peuvent s'inscrire dans la péréquation sociale", souligne l'étude. En effet, il existe des milliers de familles dont la subsistance au quotidien est aléatoire et sans perspectives, étant donné que "le ratio des salaires par rapport au pouvoir d'achat est de 1 sur 10" note l'étude.
La crise du Covid-19 a encore aggravé la situation et "a mis les entreprises à tourner au ralenti avec 20 % de leurs capacités". Le résultat s'est traduit par des coupes dans les salaires ou des congés forcés sans solde pour certains secteurs économiques et notamment le BTPH. Rappelons à ce sujet que selon le ministre du Travail "le nombre des placements d'emplois a reculé de 31 % avec seulement 306.000 offres d'emploi durant l'année 2020 comparativement aux 437.000 de l'année 2019". Un recul qu explique l'impact négatif de la crise de l'emploi sur les ménages et particulièrement les chômeurs. Le rapport met en lumière toutes les difficultés de ces familles qui n'ont pas accès à des commodités simples de la vie. La menace vient également du fait que ces travailleurs à statut précaire n'arrivent pas à se procurer des denrées à large consommation. Avec la dégringolade du pouvoir d'achat, la dévaluation du dinar et la rareté des offres d'emploi, ce sont là que quelques ingrédients d'une situation sociale explosive si au demeurant, des solutions urgentes ne sera ent pas trouvées
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