Algérie

34 personnes qui fêtaient un anniversaire, arrêtées



Malgré le non-respect des mesures de confinement stipulant l'interdiction de sortir après 20 heures, et ce jusqu'à 5 heures du matin, certains citoyens ont tenté de les contourner en restant certes «confinés» mais tous ensemble dans un même lieu pour célébrer un anniversaire. La fête a commencé dans un hôtel à Trouville à Aïn-Turc, regroupant plus d'une trentaine de personnes âgées entre 20 et 30 ans (hommes et femmes).Jeudi soir, après l'intervention de la police, les 34 fauteurs ont été arrêtés. Il a été procédé à la saisie de 64 bouteilles d'alcool, deux chichas et le matériel musical ayant servi à animer la soirée. Les fêtards qui s'amusaient au bord de la piscine de l'hôtel ont finalement terminé leur soirée dans les locaux de la police et devront répondre de leurs actes.
Le propriétaire des lieux risque quant à lui la fermeture de son hôtel.
Amel Bentolba
Les marchés informels de vente de mouton font leur apparition à Oran
Il y a quelques jours, la commission des fetwas, n'avait pas encore décidé de l'annulation ou non du rituel du sacrifice du mouton de l'Aïd-el-Adha, comme suggéré par un sénateur. Eviter la propagation du coronavirus était la raison évoquée. Si entre temps, la fermeture des marchés aux bestiaux a été prise comme à Oran, les points de vente informels du mouton, ont réapparu dans plusieurs endroits. Sur les routes menant à Hassi-Ben-Okba, Sidi-Chahmi, Messerghine ou encore vers Belgaïd, maquignons et éleveurs ont investi des espaces, des champs, des bas-côtés des autoroutes et routes pour y installer leurs marchés. A quelques jours de la célébration de l'Aïd, les attroupements autour de ces lieux ont été observés sans aucune mesure de distanciation, des pères de famille venant même avec leurs enfants pour choisir la bête et négocier son prix. En cette période inquiétante autour de la propagation du coronavirus, des citoyens plus conscients se disent offusqués et refusent de se rendre à ces marchés illicites. Aujourd'hui, un agneau est vendu à plus de 35 000 DA, ce qui a poussé, déjà par le passé, nombre de famille à renoncer au rituel du sacrifice du mouton pour opter pour l'achat de quelques kilos de viande. La pandémie a impacté le secteur de l'élevage avec des éleveurs qui affirment que les prix sont en baisse, alors que les intrants ont augmenté. S'il a été dit que le coronavirus ne peut être transmis par la consommation de viande, c'est par le regroupement de citoyens, les échanges de poignées de mains etc... qui risquent d'accentuer la hausse des cas.
Faycal M.


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