32e acte du mouvement populaire à Biskra : « pas de vote avec les gangs »

Encore une fois, des centaines d'irréductibles du Hirak de Biskra se sont rassemblés hier pour le 32e vendredi de suite pour réclamer la fondation d'une nouvelle Algérie débarrassée d'un système politique « sclérosé, pénalisant et inopérant », selon eux, scander leur refus d'élections présidentielles « précipitées et déjà entachées de soupçons de fraude » et leur rejet viscéral d'un Etat militaire et caporalisé mais pour une société civile, démocratique et libre.« Pas de vote avec les gangs », « Remplissez les formulaires aux Emirats arabes.», « Vous, les protégez et nous les déboulerons.», « C'est notre pays, nous en faisons ce que nous voulons. », « Bedoui et Bensalah doivent partir.», « Ni Benflis, ni Tebboune, le peuple est le seul président. », « Les généraux à la poubelle et l'Algérie sera souveraine.», « Vous qui faites la sieste, levez-vous, vous êtes aussi concernés. », ont clamé les manifestants de toutes les conditions qui ont fait une longue halte à la trémie, arpenté l'Avenue Zaàtcha avant de rejoindre sans heurts la Place de la liberté du centre-ville de Biskra, a-t-on constaté.
« Nous sommes en train d'assister à la reconduction des mêmes hommes et à la rénovation du même système politico-financier qui a mené le pays à la faillite et à la déconfiture dans tous les domaine. Nous ne sommes pas dupes et nous continuerons à manifester pacifiquement pour un changement radical de paradigme que les autorités actuelles ne semblent pas vouloir entendre, ni même considérer comme une éventualité salvatrice pour le pays.», a souligné l'un d'entre eux.