325 femmes prises en charge

Trois cents vingt cinq femmes en difficulté ont bénéficié d'une prise en charge en 2011, au niveau des différentes cellules d'écoute relevant de la Direction de l'action sociale (DAS) de la wilaya d'Oran.C'est ce qui a été révélé en début de semaine lors d'une journée d'étude consacrée à la lutte contre la violence conjugale. A l'approche de la journée internationale de la femme, il a été révélé que les personnes victimes de violences, ainsi que leurs enfants, ont fait l'objet d'une prise en charge psychosociale et d'une assistance juridique. L'on saura qu'à l'exception d'une seule victime de violence conjugale, toutes celles reçues en 2011 ont refusé de porter plainte. Souvent elles optent pour d'autres formes d'aides à l'instar d'un accompagnement pour l'accès à un emploi notamment à travers les divers dispositifs d'insertion initiés par les pouvoirs publics. En effet, exercer un travail rémunéré permet aux femmes en difficulté de «gagner une autonomie financière qu'elles jugent comme étant une voie royale vers la solution à leur problème», selon une intervenante de la DAS.
Ceci étant dit, les services de la Direction des Affaires Sociales proposent une palette de solutions aux victimes de violence, particulièrement «la thérapie familiale avec la participation du conjoint ou du frère de l'intéressée». D'ailleurs, l'on apprendra que la DAS a mis à la disposition des personnes concernées le Bureau «SOS familles» au niveau de son siège, le Service d'observation en milieu ouvert (SOEMO), à Haï Ibn Sina (ex- Victor Hugo), le SAMU social à Haï Mahieddine (ex- Eckmühl) et diverses antennes opérationnelles disséminées à travers l'ensemble des communes (filet social).