Algérie

32 familles isolées par les eaux du barrage de Beni Haroun


Trente-deux familles de la mechta Djerada, dans la commune de Messaoud-Boudjeriou (Constantine), sont isolées du reste de la wilaya depuis le déversement du trop-plein du barrage de Beni Haroun, il y a près de deux semaines, a-t-on constaté lundi.Les eaux ont submergé les alentours de ce hameau, interdisant tout accès vers les axes de communications avoisinants, amenant les habitants à recourir au système D pour construire une sorte de radeau, confectionné au moyen de planches et de sacs remplis de bouteilles en plastique, seul moyen pour eux de faire leurs emplettes, évacuer les malades et envoyer leur progéniture à l'école. Contactés , les services de la wilaya ont fait savoir, par la voix du directeur des travaux publics (DTP), Amar Remache, qu'un ouvrage d'art en construction et une piste en projet devraient mettre un terme à l'enclavement de la mechta Djerada. En attendant, les habitants n'ont sans doute pas fini, pour quelques temps encore, de «ramer» à bord de leur embarcation de fortune. Le président de l'Assemblée populaire communale de Messaoud-Boudjeriou, M. Sebti Boudraâ, a affirmé que les «efforts consentis avec la mobilisation de tous les moyens humains et matériels disponibles, pour pomper l'eau à proximité des habitations, sont restés vains», la situation requérant, selon lui, des moyens «autrement plus importants». Selon cet élu, la seule route reliant cette mechta au chef-lieu de la commune est toujours bloquée et les élèves fréquentant les écoles de la localité voisine de Kikaya, dans la wilaya de Mila, sont contraints à des vacances forcées faute de pouvoir rejoindre leurs établissements scolaires à moins d'emprunter le «radeau».
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