Le pavillon 2 du CHU d'Oran spécialisé dans le traitement des grands
brûlés prend en charge, en moyenne, 300 cas par année. C'est ce que nous
apprend le professeur Kaïd Slimane, le chef de service, qui précise que ces
brûlures proviennent des accidents domestiques ou sur les lieux de travail,
causés par l'utilisation de l'essence ou encore plus du gaz butane. Le
praticien explique que les brûlures causées par l'essence ont diminué, lorsque
ce carburant a été interdit de vente autrement qu'aux automobilistes. Mais
depuis que cette mesure a été abandonnée, le nombre de cas a subitement
augmenté.
Par ailleurs et en matière de
prise en charge des malades atteints de XP, une pathologie appelée communément
xérodermie, le nombre de patients («les enfants de la lune») est en nette
diminution en raison notamment de la régression des mariages consanguins,
notamment dans la région de Achâacha, située dans les wilayas de Mostaganem et
Relizane et connue pour leur «race blanche». Au total et pour la seule wilaya
d'Oran, devait préciser notre interlocuteur, on dénombre une quarantaine de
cas, dont 20 sont suivis au niveau du pavillon 2. La difficulté réside, selon
le Pr. Kaid Slimane, au fait que cette pathologie fait partie des maladies
orphelines et que jusqu'à présent aucun schéma thérapeutique ne peut la vaincre
et par conséquent, seules les mesures de précaution, surtout en évitant de
s'exposer au soleil, sont les plus indiquées.
Toutefois, selon le même
praticien, les cas traités présentent des formes graves de la maladie, quoique
les sujets nouvellement atteints optent pour un suivi régulier, ce qui est
considéré comme un atout afin d'éviter toute complication.
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Posté Le : 07/04/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : S C
Source : www.lequotidien-oran.com