30 tonnes de poisson mort: Commission d'enquête à Boumerdès

Les raisons exactes de la mort subite de plus de 30 tonnes de poissons comprenant 3 espèces à savoir: le loup, la daurade et la sole qui ont péri au niveau du centre aquacole de Cap Djinet, mercredi dernier, ne sont pas encore connues jusqu'aux conclusions finales de la commission d'enquête qui est toujours à pied d'Å“uvre, au niveau de ce site «. Ce sont les déclarations du ministre de la Pêche, hier à Boumerdès. Sur place, le propriétaire de la ferme aquacole a mis à profit la visite du premier responsable du département ministériel de la pêche pour solliciter une subvention financière à même de combler un tant soit peu, les pertes sèches occasionnées par cette catastrophe. Ce à quoi M. Khanafou a répondu par la mise en place d'une commission ministérielle qui va étudier ce cas un peu spécial du fait que c'est une affaire, première du genre, et en plus c'est un investissement mixte algéro-espagnol qui nécessite un traitement particulier. Par ailleurs, le ministre a développé les grandes lignes de son département qui seront renforcées par des audits afin de rectifier le tir dans une perspective d'amélioration de l'offre en poisson au consommateur. Aussi M. Khanafou, a encore indiqué que «les projections d'avenir résident dans l'investissement dans l'aquaculture qui demeure une bonne alternative aux produits de la pêche en mer». D'autre part, la délégation ministérielle a visité le projet des halles à marée situées au port de pêche de Zemmouri qui est toujours en construction. A ce niveau, le ministre a insisté sur le fait que la réalisation de telles infrastructures d'accompagnement va permettre de stabiliser le prix du poisson en général. En outre la traçabilité du produit de la mer va être garantie, à coup sûr.

 D'ici la fin 2014, la production de l'aquaculture en Algérie atteindra 32.000 tonnes /an et 53.000 tonnes/an dans une quinzaine d'années, pourvu que les objectifs assignés au département ministériel de la pêche soient atteints.