L'armée congolaise a reconnu la perte de 30 militaires dans sa dernière offensive contre le groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF) qui sème la terreur dans l'est de la République démocratique du Congo depuis des années. L'armée a aussi "enregistré 70 blessés, dont certains graves", a déclaré samedi dernier à la presse son porte-parole dans la région, le major Mak Hazukai. "Nous avons perdu quelques armes individuelles", a-t-il déclaré, selon la presse locale. L'armée affirme avoir conquis jeudi le QG des ADF à Madina dans la région de Beni (province du Nord-Kivu).L'armée congolaise a annoncé le 30 octobre 2019 son offensive contre ce groupe armé accusé du massacre de plus de 1000 personnes dans la région de Beni depuis octobre 2014. En retour, près de 150 civils ont été tués en un mois, dans des représailles des ADF sur les populations, d'après les observateurs. À l'origine, les ADF sont des rebelles musulmans ougandais qui se sont repliés dans l'est de la RDC dans les années 90. Ils n'ont pas attaqué les frontières de l'Ouganda voisin depuis des années. Début 2019, l'autoproclamé Etat islamique a revendiqué quelques-unes de leurs attaques. Des habitants de Beni avaient saccagé fin novembre une base civile de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) en accusant les Casques bleus d'inaction face aux violences des ADF. Les autorités congolaises et la Monusco avaient par la suite annoncé des "opérations conjointes".
R. I./Agences
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/01/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I
Source : www.liberte-algerie.com