Algérie

30 milliards de DA pour sa maintenance



Le réseau routier algérien est dans un piteux état en raison du « bradage» dont il fait l'objet par les chefs d'ouvrage et le manque surtout d'entretien. Pour le maintenir en bon état, le gouvernement devrait lui consacrer un budget annuel de 30 milliards de dinars.Un investissement « nécessaire » pour la maintenance de l'ensemble des infrastructures dépendant du département des Travaux publics, a fait savoir hier à Alger, le ministre des Transports et des Travaux publics, Mustapha Kouraba, lors d'un point de presse, tenu en marge d'une Journée d'études sur la maintenance des infrastructures, qui s'est déroulée au niveau de l'Ecole nationale supérieure des Travaux publics (ENSTP). « Nous avons répété à plusieurs reprises, lors de nos différentes sorties sur le terrain et à travers les constats que nous y avons faits, qu'il y a un manque concernant l'entretien des routes et des différentes infrastructures liées au transport », a-t-il reconnu, estimant que les causes du mauvais état des routes est « non par défaut de réalisation, mais par défaut d'exploitation ». Pour venir à bout de cette dégradation continuelle du réseau routier à tous les niveaux, M. Kouraba a incité les directeurs des Travaux publics de wilayas, chercheurs et spécialistes « à multiplier les efforts dans ce domaine et à mettre à disposition l'ensemble des moyens humains et matériels et les moyens financiers, si nécessaire, pour soutenir ce domaine important ». La maintenance du réseau routier qui relève de l'intérêt public étant le circuit quotidien qu'empruntent les Algériens. Ce qui rend la préservation des structures de transport impérative et une priorité aux dépens des nouveaux investissements », selon le ministre du secteur qui a rappelé à l'occasion que «tout retard de maintenance périodique induit des travaux de réhabilitation plus importants et plus onéreux. L'entretien des routes est rendu difficile notamment du fait de l'étendue du réseau national comprenant près de 130.000 km en plus de 10.000 ouvrages d'art et près de 50 ports et 36 aéroports ». Conscient de l'importance de la maintenance de tous les axes routiers pour le développement du commerce national, M. Kouraba a remis en cause la surcharge des véhicules, notamment les poids-lourds « activant dans le transport de marchandises et qui respectent peu la législation ». En plus du facteur humain qui est l'origine principale de la dégradation incessante du réseau routier s'ajoute le facteur climatique, notamment, les inondations et la sécheresse. Sans oublier le manque d'implication et d'intervention des pouvoirs publics pour le maintien en bon état de tous les axes routiers.


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