«La réunion de cette année est l'occasion de mettre en valeur la qualité de la récolte française 2014 qui, avec près de 37,5 millions de tonnes de blés moissonnés, devrait satisfaire les besoins de ses clients à l'exportation», a déclaré, hier, le président de France Export Céréales, Jean-Pierre Langlois Berthelot, lors des rencontres 2014 franco-algériennes des céréales.Lors de son intervention, Jean-Pierre Langlois Berthelot a précisé que «ce résultat, atteint malgré des conditions climatiques particulières qui ont touché la France cette année, confirme, une fois de plus, la régularité et la fiabilité de notre pays en tant que fournisseur stable et régulier du marché mondial. Ceci est le résultat d'un travail passionné des producteurs français qui tendent à améliorer chaque année leur technique de production, en faisant le choix de variétés sélectionnées, en pratiquant des méthodes de culture toujours plus précises, et en recourant à des organismes stockeurs de cofinance, pour mieux organiser le tri, le suivi, et l'homogénéité des lots commercialisés». Le représentant du Syndicat national du commerce extérieur des céréales, Guillaume Duchesne, a souligné dans son intervention sur les tendances et perspectives des marchés céréaliers internationaux, que «le bilan mondial du blé tendre a montré une forte augmentation en 2014, dans la production par rapport à la consommation soit 30%». Pour sa part, le représentant de l'institut végétal Arvalis, Benoît Meleard, qui a fait son exposé sur les modalités d'inscription des nouvelles variétés de blé tendre et blé dur en France, a indiqué que la variété doit faire, avant tout, l'objet d'une inscription qui est obligatoire pour toute commercialisation en France. «Soit au Catalogue officiel des espèces et variétés cultivées (national), soit au Catalogue européen somme des catalogues des pays membres. Par ailleurs, comme tout produit, elle doit respecter des normes nationales et/ou européennes», a-t-il signalé. Tout en ajoutant que des tests stricts garantissent que la variété respecte les attentes des utilisateurs (elle est nouvelle, homogène et intéressante à cultiver), ainsi qu'elle est produite dans le respect de ces attentes (les semences sont bien uniquement celles de la variété et germent bien. De son côté, Gérard Brochoire, dans Evolution de la panification en France depuis 30 ans, a souligné que la liberté des prix a entraîné une diversification de la production, l'apparition de produits à plus haute valeur ajoutée, ainsi qu'une concentration des acteurs de la filière. Indiquant que l'évolution des goûts des consommateurs a eu pour conséquence de passer d'un pain peu développé à un pain très développé pour revenir en arrière 20 ans plus tard. «Cela a entrainé, dans un premier temps, une augmentation des exigences technologiques des farines et aujourd'hui, une stabilisation de ces exigences», a-t-il ajouté. Faisant savoir que la demande des pouvoirs publics et celle des clients a conduit la filière à s'intéresser à l'intérêt nutritionnel du pain. «Nous restons plus que jamais attentifs et à l'écoute de nos clients internationaux au premier rang desquels figurent l'Algérie, qui pourra continuer ainsi à s'approvisionner auprès de la France, partenaire historique et de premier rang, pour satisfaire la demande en continuelle augmentation de ses consommateurs», a conclu le président de France Export Céréales.
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Posté Le : 21/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nawel Hami
Source : www.lnr-dz.com