Algérie

30.000 réfugiés en Algérie



30.000 réfugiés en Algérie
Les réfugiés africains se comptent actuellement par dizaines de milliers. Leurs "assauts" du Mali, Niger, Burkina Faso et d'autres régions subsahariennes dépassent la capacité d'accueil en Algérie.Les réfugiés africains se comptent actuellement par dizaines de milliers. Leurs "assauts" du Mali, Niger, Burkina Faso et d'autres régions subsahariennes dépassent la capacité d'accueil en Algérie.Selon les derniers décomptes des responsables algériens en charge de ce dossier, les réfugiés sont de l'ordre de plus de 30.000 et 10.000 ont été arrêtés par les services de sécurité durant un an selon une source proche du dossier.Sans compter les autres qui viennent de Syrie et de Libye, fuyant ainsi la guerre et la sécheresse. Mais vu leur nombre qui se multiplie chaque jour, les autorités locales sont excédées par ces flux incessants qui élisent domicile dans les rues des grandes villes algériennes. « La plupart sont de nationalité africaine (23 pays) et viennent surtout du Mali, du Niger, de Tunisie, de Libye et de Syrie.Les chiffres ont connu une hausse de 80 % au cours du premier semestre de l'année encore », assure Lakhdar Benkhellaf, député du FJD qui est intervenu récemment sur le sujet au niveau de l'assemblée. Les africains subsahariens qui préfèrent stationner dans des villes du Sud comme Ouargla, Ghardaïa, El Goléa et les villes du Nord n'ont d'autres choix que de mendier dans les rues.La plupart selon une source sanitaire ont été contrôlés et subissent des examens médicaux dans les frontières avec remise de documents attestant leur statut soit de réfugié humanitaire soit exilé politique lorsque des preuves ont établies sur leur situation politique dans leur pays d'origine. Mais, d'autres préfèrent traverser les frontières clandestinement et quelques uns ont été arrêtés en possession de drogues dures.Les indices de la Gendarmerie nationale de Ghardaïa et Adrar indiquent un chiffre global de 375 arrestations d'africains qui constituent de petites filières du narcotrafic. Ce qui du reste n'explique pas que tous ces réfugiés s'adonnent au commerce de drogue pour vivre.L'Algérie, selon Farouk Ksentini, président du CNCPPDH a indiqué dans un entretien télévisé que « l'Algérie est obligé d'accueillir tous les réfugiés de ce pays par devoir humanitaire et leur offrir des conditions d'accueil selon les chartes et les principes de droits de l'homme ». Toutefois, ces capacités d'accueil suffisent- elles pour tout le monde ' Me Ksentini estime que « l'Algérie ne peut pas accueillir tout le monde et doit refuser l'entrée des clandestins africains » d'autant que tous ceux qui traversent les frontières ne sont pas éligibles à pouvoir se réfugier en Algérie.Le casse-tête des autorités est « de prendre en charge dans un cadre organisé les migrants africains » selon un haut responsable. Les pouvoirs publics ont érigé des chalets d'accueil à Ouargla, Laghouat et dans certaines localités du Nord, ces chalets sont pleins à craquer. Certains réfugiés optent pour le travail sur les chantiers et rares sont ceux employés dans les vergers agricoles. Face à ce drame, les autorités sont obligées de réduire ces flux et de traqirrégulièreclandestine. Des mesures sont donc attendues sur ce sujet. On y reviendra.Selon les derniers décomptes des responsables algériens en charge de ce dossier, les réfugiés sont de l'ordre de plus de 30.000 et 10.000 ont été arrêtés par les services de sécurité durant un an selon une source proche du dossier.Sans compter les autres qui viennent de Syrie et de Libye, fuyant ainsi la guerre et la sécheresse. Mais vu leur nombre qui se multiplie chaque jour, les autorités locales sont excédées par ces flux incessants qui élisent domicile dans les rues des grandes villes algériennes. « La plupart sont de nationalité africaine (23 pays) et viennent surtout du Mali, du Niger, de Tunisie, de Libye et de Syrie.Les chiffres ont connu une hausse de 80 % au cours du premier semestre de l'année encore », assure Lakhdar Benkhellaf, député du FJD qui est intervenu récemment sur le sujet au niveau de l'assemblée. Les africains subsahariens qui préfèrent stationner dans des villes du Sud comme Ouargla, Ghardaïa, El Goléa et les villes du Nord n'ont d'autres choix que de mendier dans les rues.La plupart selon une source sanitaire ont été contrôlés et subissent des examens médicaux dans les frontières avec remise de documents attestant leur statut soit de réfugié humanitaire soit exilé politique lorsque des preuves ont établies sur leur situation politique dans leur pays d'origine. Mais, d'autres préfèrent traverser les frontières clandestinement et quelques uns ont été arrêtés en possession de drogues dures.Les indices de la Gendarmerie nationale de Ghardaïa et Adrar indiquent un chiffre global de 375 arrestations d'africains qui constituent de petites filières du narcotrafic. Ce qui du reste n'explique pas que tous ces réfugiés s'adonnent au commerce de drogue pour vivre.L'Algérie, selon Farouk Ksentini, président du CNCPPDH a indiqué dans un entretien télévisé que « l'Algérie est obligé d'accueillir tous les réfugiés de ce pays par devoir humanitaire et leur offrir des conditions d'accueil selon les chartes et les principes de droits de l'homme ». Toutefois, ces capacités d'accueil suffisent- elles pour tout le monde ' Me Ksentini estime que « l'Algérie ne peut pas accueillir tout le monde et doit refuser l'entrée des clandestins africains » d'autant que tous ceux qui traversent les frontières ne sont pas éligibles à pouvoir se réfugier en Algérie.Le casse-tête des autorités est « de prendre en charge dans un cadre organisé les migrants africains » selon un haut responsable. Les pouvoirs publics ont érigé des chalets d'accueil à Ouargla, Laghouat et dans certaines localités du Nord, ces chalets sont pleins à craquer. Certains réfugiés optent pour le travail sur les chantiers et rares sont ceux employés dans les vergers agricoles. Face à ce drame, les autorités sont obligées de réduire ces flux et de traqirrégulièreclandestine. Des mesures sont donc attendues sur ce sujet. On y reviendra.




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