Algérie

30.000 commerces fermés



La pandémie virale a eu un effet destructeur sur les commerces. Depuis son apparition, quelque 30.000 magasins ont été fermés subissant de plein fouet cette crise inattendue. Triste bilan pour le département du commerce qui a déploré ces milliers de magasins, petites unités de vente et autres commerces en détail qui ont mis les clés sous le paillasson.La pandémie virale a eu un effet destructeur sur les commerces. Depuis son apparition, quelque 30.000 magasins ont été fermés subissant de plein fouet cette crise inattendue. Triste bilan pour le département du commerce qui a déploré ces milliers de magasins, petites unités de vente et autres commerces en détail qui ont mis les clés sous le paillasson.
"Depuis le mois de mars à août, il y a 13.000 commerces qui ont été fermés pour cause faillite générale et le bilan n'était que partiel" a souligné l'Association nationale des commerçants algériens (Anca) sur son site et qui ajoute que "les 30.000 commerces fermés depuis l'apparition de l'épidémie du coronavirus touchent plusieurs secteurs". Malgré l'assouplissement du confinement depuis août dernier, les commerces devaient faire face à d'autres difficultés financières dont notamment le paiement des arriérés de charges de loyer ou du bail commercial. "La plupart de ces commerces sont endettés et ne peuvent plus supporter d'autres aléas financiers" a souligné de son côté l'UGCAA. En effet, les commerçants touchés par cette crise sont rangés dans la catégorie de la vente des articles électroménagers, des articles de décoration, les cosmétiques, les dégraissages et la vente de plantes domestiques sans oublier des segments entiers d'artisans obligés de fermer boutique en raison de méventes accumulées depuis des mois.
Si le ministre du Commerce Kamel Rezuig a estimé dernièrement que "les pertes doivent être déterminésdans chaque activité" car il y a "celles qui sont à l'arrêt complet et celles qui sont réduites par le temps". Pour ce qui est des commerces ayant définitivement cessé, le ministère donne seulement un taux de 50 % alors que celles qui ont subi le revers de la médaille par l'effet de la pandémie représente l'autre moitié. Il y a également ceux qui ont été fermés temporairement pour non respect des gestes barrières dans le cadre de la lutte anti-Covid-19. Ceux-là ne dépassent pas les 10.000 sur le territoire national. En ce qui concerne les mesures devant lever le fardeau des dettes fiscales et parafiscales, le gouvernement avait, rappelle- t-on au mois de septembre dernier, établi un échéancier de paiement pour ceux qui ne se sont pas acquittés de leurs impôts depuis l'année dernière. Une mesure réconfortante certes mais qui ne suffit pas pour régler le problème auquel sont confrontés la plupart des commerçants, à savoir l'accès à un crédit bancaire pour poursuivre leurs activités. Avec la restauration du confinement partiel sur les horaires, ils auront du mal à surmonter cette crise qui va encore se traduire par des pertes sur leurs chiffres d'affaire
"Depuis le mois de mars à août, il y a 13.000 commerces qui ont été fermés pour cause faillite générale et le bilan n'était que partiel" a souligné l'Association nationale des commerçants algériens (Anca) sur son site et qui ajoute que "les 30.000 commerces fermés depuis l'apparition de l'épidémie du coronavirus touchent plusieurs secteurs". Malgré l'assouplissement du confinement depuis août dernier, les commerces devaient faire face à d'autres difficultés financières dont notamment le paiement des arriérés de charges de loyer ou du bail commercial. "La plupart de ces commerces sont endettés et ne peuvent plus supporter d'autres aléas financiers" a souligné de son côté l'UGCAA. En effet, les commerçants touchés par cette crise sont rangés dans la catégorie de la vente des articles électroménagers, des articles de décoration, les cosmétiques, les dégraissages et la vente de plantes domestiques sans oublier des segments entiers d'artisans obligés de fermer boutique en raison de méventes accumulées depuis des mois.
Si le ministre du Commerce Kamel Rezuig a estimé dernièrement que "les pertes doivent être déterminésdans chaque activité" car il y a "celles qui sont à l'arrêt complet et celles qui sont réduites par le temps". Pour ce qui est des commerces ayant définitivement cessé, le ministère donne seulement un taux de 50 % alors que celles qui ont subi le revers de la médaille par l'effet de la pandémie représente l'autre moitié. Il y a également ceux qui ont été fermés temporairement pour non respect des gestes barrières dans le cadre de la lutte anti-Covid-19. Ceux-là ne dépassent pas les 10.000 sur le territoire national. En ce qui concerne les mesures devant lever le fardeau des dettes fiscales et parafiscales, le gouvernement avait, rappelle- t-on au mois de septembre dernier, établi un échéancier de paiement pour ceux qui ne se sont pas acquittés de leurs impôts depuis l'année dernière. Une mesure réconfortante certes mais qui ne suffit pas pour régler le problème auquel sont confrontés la plupart des commerçants, à savoir l'accès à un crédit bancaire pour poursuivre leurs activités. Avec la restauration du confinement partiel sur les horaires, ils auront du mal à surmonter cette crise qui va encore se traduire par des pertes sur leurs chiffres d'affaire


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