3 questions à Hamza Bellouti, musicien de Dar El Gharnatia

« Ce genre de rencontre organisé annuellement contribue à la pérennisation du patrimoine andalou »Hamza Bellouti est un musicien qui évolue dans l'association « Dar El Gharnatia » de Koléa. Il donne toujours le meilleur de lui-même dans son interprétation pour faire rayonner ce patrimoine. Animer des spectacles et retrouver ses fans constituent pour lui une opportunité d'affirmer davantage cet art. Hamza Bellouti, en plus de ses récitals en public, manifeste la volonté de perpétuer cet art musical qu'est la musique andalouse, émanation de l'identité et de la personnalité de l'Algérien. Il répond volontiers à nos questions.Aujourd'hui, il existe plusieurs associations qui activent dans la musique andalouse. Qu'est-ce qui vous démarque des autres formations 'Effectivement, aujourd'hui, il existe plusieurs formations dans la musique andalouse, ce qui est une bonne chose. Il est vrai que nous avons tous les mêmes objectifs : former, préserver et transmettre ce legs aux générations futures. Notre particularité, c'est que nous disposons de plusieurs classes et donc d'un nombre élevé d'élèves. Moi-même, j'enseigne la musique classique au jeune public.Est-il facile d'enregistrer une nouba 'L'exécution ou l'enregistrement d'une nouba nécessite beaucoup de concentration et représente le genre qui me passionne le plus. Il n'est pas facile d'interpréter une nouba, car ça nécessite beaucoup de concentration pour le chanteur comme pour les musiciens. La nouba reste le genre qui passionne le plus.On dit que le rôle des associations est de susciter de l'engouement pour la musique andalouse. Partagez-vous cette vision 'Contrairement aux précédentes années, il existe un grand nombre d'associations qui, effectivement, font un excellent travail pour la sauvegarde de cette musique. En effet, ce genre de rencontre organisé annuellement contribue à sa pérennisation.