Algérie

3 mois sans maires !


La situation des 200 mairies bloquéesperdure après lesélections de novembre dernier. Faute de consensus entre des listes des partis, ces assemblées populaires communales sontmenacéesd'implosion si lespouvoirs publics ne mettent pas fin à ce suspense.La situation des 200 mairies bloquéesperdure après lesélections de novembre dernier. Faute de consensus entre des listes des partis, ces assemblées populaires communales sontmenacéesd'implosion si lespouvoirs publics ne mettent pas fin à ce suspense.
Ces APC ne peuvent pas être fonctionnelles tant que leur situation n'est pas assainie. En effet, on apprend que les listes des candidatsissus de la dernière électioncommunale sont à égalité.Dans chaque commune, lesdélibérations entre partis et responsablesde wilayas n'ontabouti à rien, sauf à retarder les échéances sur d'autres délibérations.
En attendant, ces communessouffrent de blocage sur tous les projets qui devaient être lancés durant l'exercice decette année. Plusieurs communessouffrent également du gel des affectations budgétairesvalidées par le gouvernement.Mais en tels cas, c'est leministère de l'Intérieur et desCollectivités locales qui prend la responsabilité directe de cedysfonctionnement sans précédent. Noureddine Bedoui aappelé à maintes reprises à "mettre le holà à cette situation"en soulignant dans cesmessages "faire valoir la raisonet les intérêts des citoyens sur les considérations partisanes". Il se trouve que les conflitsentre les différentes formations politiques n'ont pas tardé à éclater au grand jour.
Dans certaines localités, on signale que les élus, qui devaient prendre leurs fonctions, ont en été empêchés par d'autres élus qui ont contesté le résultat des élections. D'autres ont carrément jeté l'éponge après avoirconstaté que des voix manquaient pour avoir la majoritédes sièges. Il résulte de cela des sièges d'APC constamment envahis par les militants des quelques partis qui ne veulent pas céder leurs sièges à leurs adversaires politiques.
Dans ce qui s'apparente déjà à une crise dans la gestion des Collectivités locales, le ministère a lancé tout récemment un dernier avertissement aux élus en leur donnant un ultimatum avant la fin de ce mois. Dans le cas contraire, il sera procédé, conformément aux dispositions régissant la gestion des Collectivités locales, à installer des administrateurs issus de ces APC et qui seront placés sous tutelle des chefs de daïra. Une issue qui parait probable si le statu quo persiste. Une autre option, qui reste à évoquer, est celle qui consiste à une réélection dans ces communes.Mais il faudra encore une fois mobiliser les moyens humains et matériels pour un tel scrutin.
Dans un tel cas de figure, il faudrait fixer une échéance pour le vote. Mais laconjoncture actuelle n'est pas appropriée surtout en matière d'élections même à l'échelle local. Les élus qui se disputent ainsi les sièges sont condamnésà prendre une décision salutaire avant l'intervention des a torités
Ces APC ne peuvent pas être fonctionnelles tant que leur situation n'est pas assainie. En effet, on apprend que les listes des candidatsissus de la dernière électioncommunale sont à égalité.Dans chaque commune, lesdélibérations entre partis et responsablesde wilayas n'ontabouti à rien, sauf à retarder les échéances sur d'autres délibérations.
En attendant, ces communessouffrent de blocage sur tous les projets qui devaient être lancés durant l'exercice decette année. Plusieurs communessouffrent également du gel des affectations budgétairesvalidées par le gouvernement.Mais en tels cas, c'est leministère de l'Intérieur et desCollectivités locales qui prend la responsabilité directe de cedysfonctionnement sans précédent. Noureddine Bedoui aappelé à maintes reprises à "mettre le holà à cette situation"en soulignant dans cesmessages "faire valoir la raisonet les intérêts des citoyens sur les considérations partisanes". Il se trouve que les conflitsentre les différentes formations politiques n'ont pas tardé à éclater au grand jour.
Dans certaines localités, on signale que les élus, qui devaient prendre leurs fonctions, ont en été empêchés par d'autres élus qui ont contesté le résultat des élections. D'autres ont carrément jeté l'éponge après avoirconstaté que des voix manquaient pour avoir la majoritédes sièges. Il résulte de cela des sièges d'APC constamment envahis par les militants des quelques partis qui ne veulent pas céder leurs sièges à leurs adversaires politiques.
Dans ce qui s'apparente déjà à une crise dans la gestion des Collectivités locales, le ministère a lancé tout récemment un dernier avertissement aux élus en leur donnant un ultimatum avant la fin de ce mois. Dans le cas contraire, il sera procédé, conformément aux dispositions régissant la gestion des Collectivités locales, à installer des administrateurs issus de ces APC et qui seront placés sous tutelle des chefs de daïra. Une issue qui parait probable si le statu quo persiste. Une autre option, qui reste à évoquer, est celle qui consiste à une réélection dans ces communes.Mais il faudra encore une fois mobiliser les moyens humains et matériels pour un tel scrutin.
Dans un tel cas de figure, il faudrait fixer une échéance pour le vote. Mais laconjoncture actuelle n'est pas appropriée surtout en matière d'élections même à l'échelle local. Les élus qui se disputent ainsi les sièges sont condamnésà prendre une décision salutaire avant l'intervention des a torités
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